La crise sanitaire sur fond de pandémie à coronavirus (COVID-19) aura eu ceci de particulier qu’elle a mis en évidence les failles des systèmes de santé des pays industrialisés et développés. Désemparés face à une vague sans précédent d’infections et décès depuis la découverte du SaRSCOv-2 à Wuhan en Chine, les pays de l’occident ont déjà pour la plupart d’entre eux vécu deux confinements. En France par exemple, la situation est telle que l’espérance de vie à chuté. Et les naissances sont au plus bas depuis 1945.
Les statistiques qui font froid dans le dos
En 2020, la France aura enregistré 740 000 naissances. Ce nombre est le plus bas jamais atteint, depuis 1945. Dans le même temps, il y a eu une hausse des décès par rapport à 2019. Avec 667 400 personnes mortes en 2020, soit une hausse de +9 % des décès par rapport à la même période il y a un an.
Ce qui fait régresser le solde naturel au plus bas depuis 1945. En effet, avec des naissances en baisse et des décès en hausse, la France frise la crise des naissances avec un solde naturel nul d’ici 2025, si rien n’est fait pour endiguer ce phénomène.
En effet il y a dans notre pays désormais presque autant de naissances que de décès. Pour l’heure le solde naturel est de 82 000 en 2020, contre 140 000 en 2019.
Le taux de fécondité a lui aussi été revu à la baisse. Il passe de 1,86 en 2019 à 1,84 en 2020. D’après les données que se prépare à livrer l’INSEE.
Diminution de l’espérance de vie
Il faut le dire, le coronavirus a induit pas mal de morts prématurées. L’espérance de vie est passée dans notre pays à 85,6 ans pour les femmes et 79,2 ans pour les hommes.
Soit une baisse de 5 à 6 mois. Notamment à attribuer au coronavirus. Cette hausse est pour rappel plus forte que celle de 2015, qui fut une année marquée par une forte grippe hivernale.
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