Le racisme endémique que connaît le monde depuis quelques années a très certainement pris une toute autre tournure suite à ce qu’il vient de se passer au brésil dans un supermarché Carrefour. En effet, alors que le pays en est à sa quatrième semaine de reconfinement, un fait divers assez sombre vient ternir la réputation d’une grande enseigne de la grande distribution mondiale. En effet, un acte de barbarie et de racisme a été perpétré dans un supermarché Carrefour au Brésil, où un homme noir a été tabassé à mort dans l’enceinte de l’établissement.
L’un des responsables Carrefour Brésil a été placé en détention, et une enquête a été ouverte.
Que s’est-il réellement passé au supermarché Carrefour ?
Le 19 novembre dernier, c’est une scène sans nulle autre pareille qu’ont vécu les usagers et consommateurs ayant décidé de faire leurs courses au Supermarché Carrefour de la ville de Porto Alegre, au Brésil.
En effet, un homme noir d’une quarantaine d’années, Joao Batista Rodrigues Freitas, y a été assassiné au vu et au su de tout le monde. Il a en fait été tabassé à mort. Pour être plus exact.
Il aurait été rué de coups par des vigiles blancs travaillant pour l’enceinte du supermarché. Un incident ou plus exactement un meurtre puisque c’est de ça qu’il s’agit, qui a suscité un émoi et des scènes d’indignation dans la nation toute entière.
Carrefour france, un client tabassé à mort au Brésil à Porto Alegre pic.twitter.com/kA1R6ALn2w
— Covid19 (@Covid1969533223) November 21, 2020
Dans le tweet ci-dessus, on voit l’homme noir se faire passer à tabac par les vigiles du supermarché Porto Alegre de Carrefour. Ces images sont celles d’une caméra de surveillance qui a filmé la copieuse bastonnade infligée par les vigiles à cet homme, père de famille sans défense.
Un responsable aux arrêts
Il aura fallu attendre 5 jours après l’incident pour que les pouvoirs publics réagissent enfin. Par la voie des forces de l’ordre brésiliennes, qui ont interpellé et placé en détention. Ledit responsable serait coauteur de la rixe et du meurtre.