Depuis le 31 octobre dernier, les Français sont invités à rester chez eux et à ne sortir qu’en cas d’extrême nécessité. Notamment en cas de maladie, pour aller au travail ou pour faire des courses, à condition bien sûr d’avoir le précieux sésame : l’attestation de déplacement. Les fêtes sont donc interdites, les bars et buvettes, boîtes de nuit fermés… du moins officiellement… jusqu’à ce qu’une fête clandestine invitant un parterre de 300 personnes, ne dégénère à Joinville-le-Pont en Île-de-France.
Une fête qui tourne mal, et le COVID-19 aux aguets
Dans la nuit de vendredi 13 au samedi 14 novembre 2020, à Joinville-le-Pont 300 personnes se sont réunies dans une maison afin d’y faire la fête et de déstresser du reconfinement.
Seul bémol, les fêtes ne sont pas autorisées en ces temps de reconfinement. Et alors que tout semblait être au beau fixe et les fêtards s’adonner à cœur joie à une soirée de beuverie et d’alcoolisme pendant, les voisins ont alerté les forces de l’ordre qui une fois sur place ont procédé à des dizaines d’interpellations.
Au total résultat des courses, bagarre générale, intervention musclée de la police à l’aide de grenades de désencerclement. Et oui ! Ah oui… une personne testée positive et présentant des symptômes de l’infection COVID-19.
Comment en est-on arrivés là ?
En temps normal pour organiser une telle soirée il faut des autorisations de la municipalité. En raison du tapage que l’agglutination d’une telle proportion de personnes, va occasionner dans le voisinage.
Mais puisque de toutes les façons du fait du reconfinement les organisateurs n’auraient jamais eu l’autorisation d’organiser leur fête, ils se sont tournés vers les réseaux sociaux et des groupes privés, afin d’appâter les participants. Notamment Snapchat et Facebook.
Pour l’heure un seul des participants a été testé positif. Et la police invite les autres, qui ont forcément été en contact avec lui, à se faire dépister au plus vite.
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