La crise sanitaire engendrée par le coronavirus a été à l’origine de nombreux bouleversements. En France comme dans nombre de pays développés et en proie à un pénurie criante de personnel soignant, il a été décidé d’envoyer sur le terrain des étudiants en médecine ou en soins infirmiers. Afin de suppléer le personnel titulaire déjà présent dans nos formations sanitaires.
Alors que ceux-ci pensaient travailler bénévolement pour aider la nation à panser ses plaies COVID, les étudiants infirmiers viennent d’apprendre qu’ils recevront une indemnité supplémentaire.
Des primes pour les étudiants infirmiers
L’Agence Régionale de Santé et le Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté ont annoncé conjointement le déblocage prochain de la deuxième tranche d’une indemnité adressée aux étudiants infirmiers mobilisés dans les hôpitaux de la région.
Cela fait suite au coup de gueule et à la colère des étudiants de troisième année en sciences infirmières réquisitionnés par le CHRU de Besançon afin d’apporter un appui humain au personnel de cette structure sanitaire en première ligne sur le front de bataille contre le coronavirus.
En effet, ces étudiants, pas encore diplômés mais déjà aguerris au fonctionnement de l’hôpital et ses protocoles, pointaient du doigt le montant horaire payé par l’Agence régionale de santé de BFC, fixé à 1,50 euro l’heure.
Un montant que les étudiants infirmiers ont dénoncé comme un manque de considération. Pouvant même aboutir à une mise en danger de leur formation.
Une hausse de l’indemnité
Après d’âpres discussions, il aura finalement été décidé que les étudiants toucheront 244,50 euros par semaine. Un montant loin d’être un salaire, et considéré par l’Agence régionale de santé de BFC comme une « reconnaissance de la solidarité de ces furuts professionnels de santé ».
Au niveau national, l’enveloppe allouée à cette prime pour l’ensemble des étudiants infirmiers sera de 20 millions d’euros.
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