L’actualité française est minée ces derniers jours par des histoires sombres venant de toutes parts du pays. Qu’il s’agisse des viols d’une petite fille de 9 ans et d’une mamie sexagénaire à Saumur par deux hommes de la trentaine, ou de l’assassinat d’un jeune de 24 ans dans un quartier populaire de Lille, la recrudescence des actes de vandalisme et inciviques ne cesse d’inquiéter.
C’est récemment une enseignante qui est mise en examen dans le Val-d’Oise suite au suicide de son élève de 11 ans, sur fond de harcèlement sexuel.
Une instruction ouverte une année plus tard
Comme le confirment nos confrères de France TV Info après la une du Parisien, une enseignante a été mise en examen le 4 septembre dernier dans le Val-d’Oise, dans le cadre d’une enquête liée à la mort par suicide d’une petite fillette de 11 ans.
En effet, l’an dernier, la petite Evaëlle, vivant à Herblay dans le Val-d’Oise avec ses parents, s’est donnée la mort.
Bien que celle-ci n’ai indiqué les raisons exactes de son geste, ses parents ont dénoncé le comportement de certains camarades d’Evaëlle, ainsi que de son enseignante de français.
Du coup désormais, l’institutrice ainsi que trois des anciens camarades d’Evaëlle sont poursuivis en justice, dans une affaire de harcèlement sexuel qui ne cesse de faire couler de l’encre.

D’après Maître Delphine Maillet, avocate de la famille, la petite aurait vécu « un véritable enfer pendant de longs mois ».
Question de harcèlement sexuel
D’après les premiers détails relatifs à l’affaire et qui ont fuité, Evaëlle subissait depuis plusieurs mois déjà des bousculades, des moqueries, était traitée de « tête de turc ».
Des faits qui se seraient exacerbés puis se sont transformé en du harcèlement sexuel. Et l’enseignante de français, institutrice titulaire de la classe d’Evaëlle, n’aurait rien fait pour protéger son élève.
Ce qui lui vaut une plainte pour négligence et non assistance à enfant en détresse. « les mesures d’accompagnements mises en place n’ont pas été suffisantes pour éviter le suicide de la jeune fille » reconnait l’Académie de Versailles.