Lancé en 2008, Airbnb s’est rapidement imposé comme étant le meilleur ami des propriétaires à la recherche de rentrées financières supplémentaires. Il suffisait en effet de posséder un bien immobilier vide, l’équiper (meubles…) puis poster l’annonce sur Airbnb pour qu’en l’espace de quelques jours on voit régulièrement débarquer chez soi de parfaits inconnus qui séjourneront pour 1 jour, 1 semaine, 1 mois, voire plus.
Seulement, depuis le confinement et la crise liée au COVID-19, les locations saisonnières se font rares. Les propriétaires préfèrent désormais vendre leurs logements aux particuliers.
La bulle Airbnb
La folie autour de Airbnb a créé une bulle qui à terme a rendu plein de particuliers réellement riches du jour au lendemain. Mais ça c’était avant la flopée de réglementations mises en place dans les pays occidentaux en vue de réguler un secteur anarchiquement favorable pour les gens en quête d’un logement.
En effet, les grandes villes ont vu suite à l’explosion de la demande des locations saisonnières Airbnb, le prix moyen du loyer exploser.
De même que le prix du mètre carré. Au point où il y avait dans certains quartiers à Berlin ou New York, plus de logements vides et destinés à la location sur Airbnb, que de logements disponibles pour l’installation de familles.
Le COVID-19 est passé par là
Avec le COVID-19, Airbnb a vu son chiffre d’affaire chuter comme glace au soleil. La seule explication est liée à la baisse de la fréquentation des logements Airbnb, sur fond de crise économique et touristique.
En effet du fait du coronavirus et des mesures restrictives imposées depuis février dernier dans certains pays, impossible de voyager. Et ce sont les propriétaires de biens Airbnb qui en souffrent.
Ils ont décidé de réagir en mettant sur le marché de la location ou de la vente leurs biens immobiliers. C’est ainsi qu’on a vu grimper de 50 % les annonces de maisons ou appartement à vendre ou à louer à Paris. 38 % à Bordeaux, 28 % à Toulouse et 20 % à Lille.
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