La crise économique qui se profile à l’horizon risque d’être la plus rude depuis les 150 dernières années. En effet, alors que le nouveau coronavirus continue son oeuvre meurtrière, l’économie également semble impactée à son tour, au bout de deux mois et demi de confinement. Au moment du déconfinement et des comptes, en Europe Renault compte supprimer 5 000 emplois. Rolls-Royce compte en supprimer 9 000. Et c’est au tour du groupe pétrolier britannique BP (British Petroleum) d’annoncer un plan de restructuration. Celui-ci mettra à la porte 10 000 employés avant fin 2020.
Au nom des performances financières de BP
C’est par la voix de son PDG que BP a annoncé son plan de restructuration. Celui-ci serait conduit sur une année, mais plus de 90 % des postes supprimés devraient l’être d’ici fin 2020. Un comble pour une entreprise qui emploie à ce jour 150 000 personnes dans le monde.
En effet, le coronavirus a eu pour effet de faire baisser drastiquement les cours du pétrole. Il fut même des journées durant lesquelles les compagnies pétrolières offraient gratuitement du pétrole à leurs clients.
Du coup, au lendemain du confinement ce sont des dettes colossales dont doivent s’acquitter les firmes qui opèrent dans le pétrole. Ou dans le domaine automobile.
Ce sont de difficiles décisions à prendre a souligné le patron dans un e-mail aux salariés. Mais nous devons faire ce qui est bon pour BP et cela nous aidera à être plus performants. Voilà résumé le mail envoyé par le patron de BP, à ses employés.
La planète y gagne
Bien que la société envisage de détruire 10 000 emplois, il est important (quoique cynique) de remarquer que d’un autre côté c’est la planète qui y gagne. Qui dit réduction d’effectif dit forcément réduction de l’activité et dans le cas de BP, de la production pétrolière.
D’autant plus que désormais les voitures électriques sont de plus en plus prisées de par le monde.
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