La gueule de bois post COVID-19 commence à se faire sentir, alors que l’Europe est encore en plein déconfinement. Alors qu’il est question d’un plan de relance à hauteur de 500 milliards d’euros supportés en partie par la France et l’Allemagne, ce sont les constructeurs automobiles qui émettent un cri de détresse aux pouvoirs publics. En France, Renault envisage sérieusement de fermer plusieurs sites. Au Royaume-Uni Rolls-Royce a entamé un vaste plan de restructuration. Les voyants sont au rouge pour l’industrie auto européenne.
Renault dans la tourmente, prévoit la fermeture de sites
Malgré son avance sur le marché de l’électrique Renault se voit contraint de restructurer un peu ses effectifs. La marque au Losange voit en effet ses chiffres souffrir de la conjoncture. Selon les membres du gouvernement français (l’état est actionnaire chez Renault NDLR) la situation de Renault est liée aux années de gouvernance Ghosn.
L’opposition fustige d’ailleurs l’attitude du gouvernement. Elle accuse notamment Philippe et compagnie de ne rien faire pour protéger l’emploi en France.
Rolls-Royce voit tout en rouge et licencie à tour de bras
La situation du constructeur automobile britannique de luxe Rolls-Royce n’est guère reluisante. En effet, le géant à la marque au double R prévoit de licencier 9 000 salariés.
Cependant, c’est surtout sa filiale dédiée aux moteurs d’avions qui est fortement impactée par la crise. Les commandes d’avions sont plus rares puisque plus personne ne voyage en avion. Le trafic aérien ayant drastiquement chuté depuis le début du confinement. Du coup Rolls-Royce est contraint de se séparer d’une part importante de son effectif. Soit la bagatelle de 9 000 salariés.
Des compagnies aériennes dans le rouge
Aussi bien British Airways que Virgin Atlantic ou Ryanair sont amorcé la suppression de milliers d’emplois. Le marché étant contracté par la conjoncture, les géants des airs préfèrent prendre des mesures drastiques.