Alors que les populations sont confinées à domicile à cause de la pandémie mondiale de coronavirus, le secteur du transport aérien est fortement touché et impacté par ce qui représente la plus grave crise sanitaire du monde moderne. En effet, d’après les données d’un cabinet d’analyses métriques, le secteur de transport aérien aurait perdu jusqu’à 53 % de son trafic en seulement 1 mois de confinement. La pire baisse de l’activité depuis le début de l’aviation civile.
L’aviation civile en proie à des doutes, le secteur en forte contraction
C’est conjointement à l’annonce d’un cabinet d’expertise, que l’Association internationale du transport aérien (IATA) a annoncé la contraction du marché de l’aviation civile. Une baisse de l’activité, qui est de loin plus grave que celles qui ont succédé le 11 septembre ou l’éruption du volcan Eyjafjallajökull.

Par rapport à mars 2019, le secteur du transport aérien a perdu 52,9 % de son activité. Cette donnée est liée notamment au RPK ou Revenue-Passenger Kilometer, ou kilomètre-passager payant. Soit l’unité de mesure qui évalue la distance parcourue par les avions de ligne du secteur civil et sanctionnés par l’achat d’un titre de transport.
« Il s’agit de la plus forte baisse de l’histoire récente, reflétant l’impact des mesures gouvernementales visant à ralentir la propagation du COVID-19 ».
Dans le détail
L’Asie est le continent le plus impacté par cette chute du trafic aérien avec une baisse de près de 60 % de ses relations. L’Europe suit avec 52 % de baisse de ses relations aériennes. Une crise notamment causée par le fait que les populations désormais confinées, ne soient plus nombreuses à prendre prendre l’avion.

A ce jour seuls les avions de fret sont maintenus, pour assurer le transport des biens.