Ce 24 mars 2020 était réellement une journée noire pour la culture française en particulier et mondiale en général. En effet, alors que nous vous apprenions hier avec stupeur la mort du jazzman de génie Camerounais dénommé Manu Dibango, un autre décès vient plonger la scène cinématographique et culturelle de notre pays dans l’émoi. Il s’agit de la mort d’Albert Uderzo, l’un des pères d’« Astérix ».
Astérix et Obélix sont orphélins de père désormais
Nous connaissons tout Astérix et Obélix. Ces irréductibles gaulois qui ont bercé notre enfance tout en nous apprenant la vie et le monde surnaturel de l’Empire des Francs à une certaine époque de notre pays. Pour vous rafraîchir la mémoire, voici un extrait des aventures d’Astérix et Obélix :
L’un des dessinateurs à qu l’on doit ces deux personnages haut en couleur est décédé hier à l’âge de 92 ans. Il s’agit d’Albert Uderzo. Ce dernier a succombé à une crise cardiaque qui l’a foudroyé.
C’est en 1961 qu’Astérix et Obélix ont débarqué sur nos écrans. Grâce au talent et à l’abnégation d’Albert Uderzo et de ses amis et collaborateurs, que sont René Goscinny et son épouse Ada.
Enfance et grands pas dans la vie de dessinateur
Né en 1928 de parents immigrés Italiens qui se sont installés en France, Albert Uderzo a longtemps été considéré comme une personne réservée. Pour preuve lui-même l’avouait volontiers : « On ne me reconnaît pas dans la rue. Je pourrais passer derrière une affiche sans la décoller. Les personnages peuvent devenir des mythes mais pas nous, leurs pères ».
Amateur de luxe et surtout de voitures sportives il a écumé pendant de nombreuses années les stands de marques telles que Ferrari. Il posséda d’ailleurs 15 véhicules à l’effigie du cheval cabré dans son garage. Albert Uderzo s’en est allé le 24 mars 2020 laissant au monde une immense fortune aussi bien matérielle que culturelle : 370 millions d’euros de patrimoine et Astérix et Obélix, rivaux mondialement connus et reconnus de Mickey et de Tintin.