Le Hummer était à une certaine époque l’un des signes, pour ne pas dire le signe de prédilection et le plus apparent pour afficher sa réussite professionnelle aux Etats-Unis. Malheureusement, ce véhicule aussi gourmand que 3 citadines a connu un destin tragique suite à la crise de subprimes. AU lendemain de laquelle l’entreprise qui conçoit les H1, H2 et H3 a dû mettre la clé sous la porte. Hummer renaît de ses cendres avec un modèle entièrement électrique et doté de 1 000 chevaux de puissance.
General Motors réincarne le Hummer
Général Motors est probablement l’une des entreprises américaine qui ont le plus souffert de la crise immobilière de 2008, ou crise des subprimes.
Du fait de cette crise qui a littéralement mis l’économie mondiale à terre, General Motors a dû faire quelques concessions. Notamment en fermant des usines d’assemblage et supprimant de son catalogue quelques références jugées trop osées et pas facile à écouler vu le contexte de l’époque.
Car vous devez savoir qu’un des véhicules de Hummer pouvait aisément aspirer les 30 litres de carburant aux 100 km de route. Et avec la crise économique, les consommateurs n’étaient réellement plus enclins à dépenser autant d’argent sur un véhicule aussi gourmand. Après près d’une décennie au placard, le Hummer est de retour dans une version 100 % électrique et qui dispose sous le capot d’une insolente vélocité de 1 000 chevaux.
Pas trop écologoque
Outre la crise des subprimes, c’est surtout les associations de défense de la planète qui ont eu raison du Hummer à l’époque. Jugé très polluant aussi bien lors de son processus de fabrication que de consommation, le 4×4 n’avait pas suffisamment de côtes pour tenir le manche face à des rouleaux compresseurs qui prônent un secteur automobile plus propre et respectueux de l’environnement.
Arnold Schwarzineger monta même au créneau contre ce véhicule dont il a fait les éloges dans les années 90, en lançant l’organisation non gouvernementale R20 qui lutte contre le changement climatique.