Le 31 janvier prochain, le Royaume-Uni sortira officiellement à 23 h 59, de l’Union Européenne. Non pas pour se rattacher à un nouveau regroupement étatique régional, mais pour juger seul désormais de son destin. Cette sortie plus qu’officielle intervient alors que des voix s’élèvent pour dénoncer l’accord conclu entre Londres et Bruxelles, qui serait plus bénéfique pour le Royaume-Uni et donc son premier Ministre Boris Johnson, qu’à Bruxelles. Nous faisons le point.
Quelles mesures figurent dans l’accord de sortie du Royaume-Uni ?
Au lendemain de la sortie du Royaume-Uni de la communauté européenne, le voisin de la Manche sera totalement libre de voguer vers ses propres horizons. Même s’il a bénéficié comme les textes le prévoient, d’une période de transition d’une année renouvelable, afin de faire passer en douceur la pilule du Brexit aux britanniques.
Parmi les mesures phares mises en place et ratifiées dans l’accord de sortie britannique, figurent quelques clauses qui poussent des commissaires et inspecteurs de Bruxelles à penser qu’en fait l’UE s’est faite rouler dans la farine. On pense notamment au maintien durant la période de transition de tous les droits des citoyens européens aux citoyens britanniques évoluant ou voyageant dans l’UE.
Parmi lesquels la libre circulation des biens et personnes, ou encore l’accès aux soins gratuits peu importe le pays dans lequel les britanniques se trouveront dans l’Europe.
Des négociations au poids mort sur fond de blocage irlandais
Cependant, c’est surtout la fleur faite à Londres par les parlementaires de Bruxelles qui agace certains.

Car en effet, l’épineux problème qui faisait stagner les négociations autour du Brexit était le devenir de la frontière entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande après le Brexit. Pour rappel, l’Irlande du Nord est membre du Royaume-Uni et la République d’Irlande, de l’Union Européenne.