Toutes les femmes y passent tôt ou tard, et à partir de cette phase de leur vie sexuelle, elles font face à l’incapacité de procréer, et à une diminution de leur désir sexuel. La ménopause est une réalité qui concerne du coup toutes les femmes, mais une récente étude soutient que celle-ci pourrait être retardée grâce à une activité sexuelle suffisamment fréquente et soutenue. Et tout semble logique quand on y pense !
L’âge de la ménopause varie beaucoup
Si les livres de sciences nous enseignent à l’école primaire que la ménopause survient généralement vers 45 ans, il faut savoir qu’il s’agit surtout d’une moyenne et non d’un âge seuil après lequel toutes les femmes deviennent ménopausées. C’est l’une des conclusions de l’étude qui fait les choux gras de la presse britannique depuis quelques jours.

En effet, si elle peut survenir à 40 ans chez certaines femmes, la ménopause peut entre autre s’installer à 60 ans chez d’autres. Qu’est-ce qui explique ces disparités ? Principalement les facteurs génétiques, qui expliquent grandement la prédisposition de certaines femmes à être ménopausées plus tardivement que d’autres.
Cependant, ce n’est pas la seule explication, puisque l’étude dont il est question dans ce billet stipule que l’activité sexuelle aurait également une forte incidence dans la mise en place des mécanismes qui plongent le corps de la femme en ménopause.
Le sexe retarderait la ménopause
Pour parvenir à un tel résultat, Megan Arnot et Ruth Mace, deux chercheuses du College London University se sont appuyées sur l’analyse des données biologiques de 3 000 femmes qui ont participé à une étude assez inédite.

Les femmes de cet échantillon ont dans leur majeure partie, vu leur ménopause survenir à 52 ans. Qu’avaient-elles en commun ? Une activité sexuelle soutenue et très fréquente. En effet, les chercheuses explique que la ménopause dans ce cas était retardé parce que l’organisme était maintenu en condition de procréation.