En 1999 lorsque Vladimir Poutine fut présenté à la nation Russe comme étant le nouveau premier ministre de Boris Eltsine, la réale politique mondiale s’est interrogée sur ce choix, d’une personne inconnue de tous les radars jusqu’à lors. C’est à peu de choses près le même sentiment qui a envahi l’actuelle réale politique russe après la nomination de Mikhaïl Michoustine comme premier ministre par Vladimir Poutine. Ce dernier a la charge de constituer un gouvernement.
Vladimir Poutine prépare sa succession
C’est un véritable cataclysme politique qui se prépare à secouer la Fédération de Russie. En effet le 15 janvier dernier, le président de la république russe, homme fort du pays et figure emblématique de la lutte contre l’hégémonie occidentale, a tenu un discours au parlement de la Russie, la Douma.
Parmi les points saillants de ce discours, il était notamment question de renforcer les pouvoirs du Parlement. Le tout en conservant le caractère présidentiel du régime politique du pays. Et ceci devrait se faire par une série de réformes constitutionnelles, pour lesquelles le Président Russe a prévu de consulter la population dans les mois à venir.
Cependant, après le discours de Poutine à la Douma personne ne prédisait ce qui allait suivre. Car à peine 24 heures après ce discours applaudi par la planète entière, le premier ministre de Vladimir Poutine, de même que son gouvernement, en la personne de Dmitri Medvedev, ont déposé leur lettre de démission auprès du président.
Dans la foulée c’est un homme tout aussi inconnu de tous, comme Poutine lorsqu’il intégra la sphère gouvernante de Russie, qui a été choisi pour succéder à Medvedev, désormais ex-Président et ex-premier ministre de la Fédération de Russie. En la personne de Mikhaïl Michoustine.
Un homme effacé et discret
Très discret et surtout absent de tous les radars, Michoustine est l’ancien patron du service des impôts russe. Ce technocrate avéré et homme de résultat est considéré comme le créateur du service des impôts le plus efficace du monde.
En fonction depuis seulement 2010, il a réussi à faire grimper les recettes fiscales de près de 70 %. Dans un pays gangrené par la corruption et à une bureaucratie omniprésente.