La France comme nombre de pays industrialisés fait face à une pénurie de médecins et de personnel soignant. Si l’on savait cela, on savait moins que la situation allait en s’aggravant et en créant d’immenses déserts médicaux un peu partout sur l’étendue du territoire national. D’après une étude de UFC Que Choisir désormais près d’un médecin sur deux refuserait même carrément de nouveaux patients.
Des médecins qui refusent les malades ? Du jamais vu
En 8 années, la France a perdu près de 10 000 médecins. Et cette chute vertigineuse de la population de médecins va en s’accentuant. Elle devrait exister jusqu’à au moins 2025. Et ses conséquences sont terribles pour les Français dans la mesure où les délais d’attente pour rencontrer un médecin s’allongent et de plus cela favorise le développement de déserts médicaux.
Et en la matière la France est suffisamment fournie en province. Des villages entiers sont dépourvus de médecins, faute de repreneur pour le cabinet du seul généraliste à 50 km et qui vient de partir en retraite.
D’après l’association UFC Que Choisir, la situation serait telle que faute de trop plein de patients 44 % des médecins de famille ou médecins généralistes refuseraient d’accueillir de nouveaux patients.
Et quelles solutions alors ?
Deux solutions existent bel et bien, même si une seule semble avoir été priorisée par les gouvernements successifs depuis quelques années. La première consiste à développer de la télémédecine. C’est à dire qu’un local prévu à cet effet est installé et dispose d’un poste de consultation relié à un médecin à distance. Le patient énumère ses symptômes et le médecin sur cette base pose un diagnostic + prescrit un traitement.
La seconde solution consiste à ouvrir les vannes afin de permettre au personnel médical étranger qualifié de venir exercer en France. Or cette seconde option est écartée de l’échiquier sans autre forme de procès. Pourtant c’est bien la France qui y gagnerait.
En effet, c’est un pays tiers qui a investi de l’argent dans la formation de ce médecin formé à l’étranger. La France ne fera que bénéficier du fruit de la formation de ce dernier sans payer ladite formation. Maintenant en ce qui concerne les compétences, des tests poussés permettent aujourd’hui d’évaluer le niveau de chaque médecin. Aussi bien Français qu’étranger.