Le constructeur automobile américain Tesla vient d’annoncer l’ouverture en Europe de sa première gigafactory hors du territoire US. Pour sa première en terre européenne, Tesla frappe fort en s’installant directement sur le territoire du principal fournisseur automobile d’Europe, l’Allemagne. Berlin salue une décision lourde de symbole.
L’Allemagne gagne le gros lot
Tesla a annoncé en début de matinée l’ouverture prochaine de sa première fabrique à voitures électriques hors d’Amériques. Pour cette première européenne, Tesla a choisi le voisin d’Outre-Rhin. Alors qu’on s’attendait à une implantation chinoise d’après les dernières rumeurs.
C’est la capitale allemande Berlin qui a été choisie par Elon Musk, qui a annoncé en personne le lancement des travaux de construction de la gigafactory. Berlin améliore ainsi son profil high-tech, quand Francfort peaufine son profil financier aux dépends de Londres et Paris.
Une implantation mal vue par les concurrents
Si les pouvoirs publics allemands saluent la décision de Tesla et la manne générée par cette implantation, les constructeurs allemands, notamment BMW, Mercedes et Audi ne voient absolument pas d’un bon œil le lancement des activités de Tesla aussi près d’eux.
L’objectif de cette implantation est surtout de produire des batteries pour les modèles Y et 3. Tous deux les modèles low-cost des gammes de berline et SUV Tesla.
Des emplois à la clé, l’Allemagne y gagne quand-même
Au final c’est surtout l’Allemagne qui gagne dans ce deal. Avec en perpective 10 000 emplois directs et au moins 50 000 indirects créés par l’implantation de la gigafactory Tesla. En outre, il est question d’échange de technologies entre les deux parties et le milieu automobile allemand. Pour finir, l’Etat Allemand est en pourparlers avec Tesla au sujet de possibles subventions. Pour rappel tous les constructeurs automobiles en bénéficient outre-Rhin.