L’on a assisté au plus grand glissement de position de la présidence d’Emmanuel Macron hier lundi. Alors hautement et farouchement hostile à l’idée de quotas de migrants en France durant sa campagne présidentielle et même durant les premiers mois de son mandant, le Chef de l’Etat Français est finalement revenu sur sa position et penche à l’instauration de quotas pour l’immigration économique. Explications.
Emmanuel Macron fait volte-face sur la question des quotas d’immigration économique
L’on se souvient des mots prononcés par le candidat Macron en 2017, durant la campagne électorale qui l’opposait à une horde de ténors de la politique française. Le jeune banquier fraîchement débarqué de la banque des Rotschild et promu ministre de l’Economie avait à l’époque évoqué la question des quotas de migrants : « Je ne crois pas aux politiques de quotas, parce qu’on ne sait pas les faire respecter: déciderions nous demain d’avoir un quota de Maliens ou de Sénégalais d’un côté, d’informaticiens, de bouchers de l’autre, comme certains le proposent, un tel dispositif serait quasiment impossible à piloter. »
Depuis lors sa politique migratoire s’est basée sur une refoulement et un parcage des migrants dans des camps spécialement apprêtés à ces fins. Avec les dérives que l’on connaît à cette solution temporaire. Face à la situation de l’économie française et son besoin sans cesse criant de main d’oeuvre, Macron aurait fini par céder et envisage l’instauration de quotas d’immigration économique.
Emmanuel Macron vers l’instauration de quotas ?
D’après BFMTV qui rapporte des sources très proches du président, notamment Muriel Pénicaud sa ministre du Travail, Emmanuel Macron s’apprêterait à mettre en place un système d’objectifs chiffrés, soit des quotas d’immigration économique;
A ces fins, un débat parlementaire devrait être organisé dans les jours à venir. Son but principal sera de définir les besoins réels de la France en main d’oeuvre et la réelle plus-value du concours des migrants ayant choisi pour terre d’accueil la France.