Octobre est le mois rose, ou mois durant lequel la planète rend hommage au combat des femmes luttant contre le cancer du sein. Très dévastateur et pourtant déjà maîtrisé sur le plan du traitement, ce cancer en particulier est hautement sujet à développer des métastases, ou localisations secondaires. D’après une récente étude dont les résultats viennent juste d’être publiées, cette tendance à migrer vers d’autres parties du corps, serait notamment due à des substances polluantes présentes dans notre environnement.
Au fait c’est quoi une métastase ?
En général, lorsqu’une personne est porteuse d’un cancer, peu importe le type de cancer, celui n’attaque qu’une partie de l’organisme. Un seul organe, un seul système. On parle alors de tumeur de l’estomac, tumeur du sein… etc.
Cependant, à mesure qu’il progresse et qu’il se développe en taille et surtout en cellules de mauvaises qualité (car le cancer c’est ça en fait une multiplication anarchique de cellules de mauvaise qualité), ce cancer est susceptible de migrer vers d’autres organes.
On parle dès lors de localisation secondaire, ou métastase. Communément, on parlera à l’hôpital d’un cancer du sein avec métastase pulmonaire. Etc.
Que prédit l’étude récemment publiée ?
Avec 2 millions de nouveaux cas diagnostiqués et près de 600 000 décès dans le monde chaque année, le cancer du sein est un enjeu de santé publique. D’où l’intérêt de poursuivre la lutte, mais surtout la les études en vue d’en améliorer la prise en charge.
D’après les travaux réalisés et publiés par l’Inserm, le développement de localisations secondaires d’un cancer serait dû à des polluants. Notamment des polluants persistants. Tels que dioxine et les PCB. De même que les POPs. Concrètement, ces substances qui foisonnent désormais dans notre environnement colonisent nos organismes, qui sont incapables de les éliminer par voie naturelle.

Ils s’y accumulent donc et agissent au bout d’un moment en altérant le métabolisme de certaines molécules. Ce qui induit une fois un cancer du sein déclaré, une propagation plus rapide vers d’autres sites : des métastases.