Révélé suite à la crise économique de 2008, le vaste fossé financier que connaît la sécurité sociale française a à maintes reprises été annoncé comme sous contrôle. Après une enquête plus approfondie il semblerait que la nation doive encore se serrer la ceinture 3 ans et demi de plus, puisque les comptes de la SECU ne seraient pas au vert avant au moins de 2023. Faute à qui ? Dira-t-on !
Un mensonge bien ficelé ?
En 2018, le gouvernement annonçait fièrement avoir réussi à équilibrer les comptes de l’Etat. Notamment ceux de la sécurité sociale. D’après la bande à Macron, dès fin 2019 les voyants seraient au vert en ce qui concerne les comptes de la sécurité sociale. Il faut croire suite à un petit revirement de situation que cette réalité n’est pas prête d’arriver. Du moins pas tout de suite, puisque l’administration remet à 2023 ses prévisions d’équilibrage de la SECU.
Dans le détail, le FSV ou Fonds Solidarité Vieillesse serait déficitaire de 5,4 milliards d’euros cette année. Les prévisions seraient de 5,1 milliards de déficit l’an prochain. Ce sont là les informations partagées via le la loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) qu’a présenté le gouvernement ce matin même.
Ce déficit est de loin supérieur aux 700 millions d’euros prévu lors de la présentation de la PLFSS en 2018.
Quelques mesures prises par le gouvernement
Le gouvernement d’Edouard Philippe, par la voix de Agnès Buzyn, ministre de la Santé et des Solidarités a annoncé quelques mesures visant à faire moins ressentir l’état actuel des comptes aux Français. Dont notamment une enveloppe de 750 millions d’euros visant à aider à désengorger les services d’urgences. Cette belle somme serait versée sur une période de 3 ans, dont la première partie estimée à 200 millions d’euros en 2020.
Ces fonds seront par ailleurs alloués avant tout rénovation ou la construction des infrastructures, souligne le ministère de la Santé et des Solidarités.