Le cancer de l’ovaire fait partie des 3 cancers les plus meurtriers dans le monde en général, et en France en particulier. Silencieux et ne se manifestant en général qu’à un stade plus ou moins avancé, ce cancer est également complexe à diagnostiquer. La présence d’une masse volumineuse dans l’abdomen en temps de non grossesse n’est pas forcément synonyme de cancer de l’ovaire. Cependant un test plus précis vient de voir le jour et permet une détection plus précoce.

Le cancer de l’ovaire en France

Chaque année ce sont 4 500 nouveaux cas de cancer de l’ovaire qui sont diagnostiqués en France. Avec un taux de décès chatouillant les 15 à 20 % des patientes prises en charge. Dans l’absolu il est peu réaliste d’estimer combien de femmes succombent de cette maladie.

Cependant, les raisons qui expliquent une si forte incidence et un si lourd taux de mortalité lié au cancer de l’ovaire, c’est la difficulté de diagnostic ou plus exactement un diagnostic tardif. Or des tests existent et l’un d’entre-eux nouvellement mis au point permettrait de poser plus tôt le diagnostic, et donc d’améliorer la prise en charge tout en réduisant la mortalité.

Une patiente en consultation – Crédits photo : Health.mil

«  Environ la moitié des cas de cancer de l’ovaire sont détectés à un stade avancé, lorsque le traitement a moins de chances de réussir. Développer des tests permettant une détection précoce de la maladie est donc indispensable » confirme en effet Rachel Shaw, du Cancer Research UK.

Un test révolutionnaire pour réduire efficacement le cancer de l’ovaire

Publiés dans le British Journal of Cancer, les résultats d’une étude menée par des chercheurs britanniques pourraient bien bouleverser le dépistage de ce cancer dont les complications sont lourdes. Car en fait ce n’est pas le cancer qui tue, mais bien ses complications et les dégâts qu’il occasionne dans l’organisme de la femme.

Ledit test permet de rédurie de deux ans le seuil de dépistage. Ainsi, grâce à ce dernier les patientes ayant participé à l’étude ont été diagnostiquée à 90 % avec 2 années d’avance. Soit de quoi multiplier par 50 leurs chances de guérison, d’après les cherceurs.

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Eva, journaliste avec 15 ans d’expérience dans des médias prestigieux comme Masa Journey et Upsider, est diplômée de l’Université de Tel Aviv et de la Sorbonne. Elle apporte un regard aiguisé sur les sujets d’actualité, enrichissant chaque article d’analyses captivantes. Contact : [email protected].

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