Dans la nuit du 5 au 6 août, un livreur Uber Eats a violé une étudiante après une livraison. Récemment, ce dernier a été retrouvé à Bordeaux, alors qu’il tentait de fuir la police pour l’Espagne.
Il a profité de la vulnérabilité de la cliente
Alors qu’elle rentre d’une longue soirée festive à 3 h 05 du matin, une jeune étudiante de 22 ans se rend compte qu’elle a faim. Elle commande donc un encas nocturne sur la célèbre application Uber Eats. Quelques dizaines de minutes plus tard, un livreur monte chez elle, dans son appartement au sixième étage.
La victime est à moitié endormie, groggy par un somnifère pris plus tôt. Profitant de la fragilité passagère de l’étudiante, le livreur la pousse, ferme la porte derrière lui et la viole dans son propre appartement.
Dénoncé par l’entreprise et des proches choqués
La jeune femme prévient la police et est prise en charge par les urgences médico-légales. L’ADN du suspect est récupéré tandis que les forces de l’ordre découvrent un gant, laissé sur place par le livreur parti dans la précipitation.
Plus tard, la police contacte Uber Eats pour obtenir des informations sur le présumé violeur. Ils apprennent que c’est un homme d’origine bengalaise présent sur le territoire français en situation irrégulière.
Contre toute attente, les enquêteurs sont également aidés par des proches du suspect. En effet, ce dernier s’était amusé à montrer une photo de sa victime, comme un trophée. Choqués, ils l’ont dénoncé et ont permis à la police de retrouver le retrouver.
Le livreur a été arrêté à la gare routière de Bordeaux. Il prévoyait de s’enfuir en Espagne pour échapper à la police. Le suspect est — actuellement — toujours en garde à vue. Dans les prochains jours, il devrait être déféré devant le juge au Palais de Justice de Paris.