La crise financière de 2009 a eu des effets pervers sur l’économie française, qui s’est du jour au lendemain retrouvée avec une dette multipliée par un facteur X à gérer et un taux de chômage à deux chiffres à juguler. Après trois trois présidents de la République et au moins deux fois plus de gouvernements, le taux de chômage aurait atteint son plus bas niveau depuis début 2009.
Trois présidents, 6 gouvernements et un chômage qui baisse enfin
Il aura aura fallu Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron, mais également les gouvernements Fillon, Heyraux, Valls et Edouard Philippe pour qu’enfin les nouvelles économiques françaises reprennent des couleurs.
En termes de chiffre, la France connaît désormais un taux de non emploi à hauteur de 8,5 % de la population active. En France métropolitaine, il s’établit à 8,2 %. Soit un net et maigre recul de – 0,2 % en l’espace d’un trimestre. Plus concrètement, cela signifie qu’il y a eu 66 000 emplois nouveaux créés durant les trois derniers mois.
Il s’agit en effet pour rappel, du taux le plus bas mesuré par le BIT (Bureau International du Travail) depuis janvier 2009, date à laquelle la France est officiellement entrée en récession et sa note de crédit triple A fut abaissée.
Les jeunes les plus impactés par cette baisse du chômage
Quand on regarde de plus près les chiffres officiels annoncé par les autorités françaises, l’on se rend compte du fait que, c’est la tranche d’âge 15 – 24 ans qui connait la plus forte baisse. Chiffrée à 18,6 %, les jeunes enregistrent une diminution nette de 0,6 % de leur taux de chômage.
L’emploi des seniors est également porté par cette chute du taux de non emploi. Situé à 7,5 %, il recule de – 0,5 % par rapport à la dernière cotation.
Vers la reprise de notre économie ?
Aucun indicateur fiable ne permet à ce jour de prédire si oui ou non l’économie nationale repartira de plus belle dans un avenir proche. Cependant, la baisse du chômage, l’augmentation du pouvoir d’achat ou la stabilité de notre monnaie unique sont suffisants pour étayer de l’espoir.