D’anciennes délinquantes musulmanes luttent pour faire face à la stigmatisation d’avoir purgé une peine de prison, certaines personnes étant désavouées par leur famille et d’autres incapables de se reconstruire un avenir pour eux-mêmes et leurs enfants. On leur demande maintenant de recevoir un soutien plus ciblé.
Najya, dont le nom a été changé pour protéger son identité, a déclaré qu’il y a eu un moment où elle a pensé qu’elle voulait retourner à la maison. Elle a trouvé la situation difficile. Najya a purgé une peine de trois ans d’emprisonnement, mais elle a l’impression qu’elle purge encore sa peine, en raison de la honte qu’elle a vécue au sein de sa communauté.
Un environnement sécurisé
Najya vit maintenant à Bradford, après avoir été soutenue par le projet des femmes musulmanes en prison, basé dans la ville. Le programme de réadaptation met l’accent sur les besoins culturels spécifiques des femmes musulmanes, dont beaucoup n’ont aucun contact avec des amis ou la famille.
Ci-dessous une vidéo en anglais parlant de la vie en prison des femmes musulmanes :
Ce faisant, il est capable de soutenir les femmes qui peuvent ne pas se sentir à l’aise de rechercher des services plus généraux. Il a fallu un an à Najya pour trouver le courage de se rendre à Bradford pour obtenir du soutien. Les conseils fournis ont permis à Najya de reconstruire sa vie et de trouver un emploi.
Oublier les erreurs du passé
Une autre femme, Yasmin, a aussi été victime de ce genre de stigmatisation. Elle a été libérée de prison après avoir purgé deux ans de détention pour possession de drogue. Yasmin aurait aimé avoir accès au même soutien que celui offert à des femmes comme Najya à Bradford.
Selon Najya, elle ne pouvait pas croire qu’il existait un service qui fournissait de tel soutien. Ces femmes veulent que la société oublie les erreurs du passé. La plupart d’entre elles regrettent souvent leurs actes.