Certaines des personnes les plus riches américaines exhortent les candidats à la présidentielle à soutenir un impôt sur la fortune. Leur objectif est de lutter contre le changement climatique et d’améliorer les inégalités. Les États-Unis ont la responsabilité économique, éthique et morale de taxer davantage les personnes les plus riches.
Les signataires incluent l’investisseur George Soros, le cofondateur de Facebook, Chris Hughes, et Molly Munger, fille du milliardaire Charlie Munger. Le groupe a déclaré qu’il était non partisan et ne soutenait aucun candidat. Une telle imposition serait la meilleure solution pour résoudre les problèmes climatiques et de santé. D’ailleurs, elle permettra en outre de créer des opportunités équitables et d’améliorer l’économie.
Un groupe formé de milliardaires
Au total, le groupe est composé de 18 milliardaires. Un descendant de Walt Disney en fait partie. Il y a également les propriétaires de la chaîne hôtelière Hyatt. Plusieurs des membres de ce groupe ont été liés à des programmes divers sur des questions telles que le fossé grandissant entre les pauvres et les riches ainsi que le changement climatique.
Voici les détails de cette nouvelle en anglais :
Selon le groupe, Warren Buffett aurait déclaré qu’il était taxé à un taux inférieur à celui de sa secrétaire. Même si le groupe n’a pas soutenu un candidat en particulier, il a salué une proposition de la sénatrice démocrate, le candidat démocrate à la présidentielle, qui lèverait les impôts sur les personnes les plus défavorisées.
Les riches sont aux États-Unis dans la plupart
Selon les données de l’organisation de coopération et de développement économiques, les États-Unis se classent au sixième rang parmi les 40 pays où il y a le plus de riches. Imposer les super-riches ralentirait la concentration croissante de richesses qui minent la stabilité et l’intégrité de la république.
Aujourd’hui, les grandes politiques se concrétisent que très rarement sans le soutien préalable de riches élites ou d’autres intérêts fortunés. L’insatisfaction et la division sont exacerbées par les inégalités, ce qui conduit à une méfiance accrue à l’égard des institutions démocratiques.