Des experts en sécurité incendie ont averti qu’un grand nombre de bâtiments identifiés comme à risque au Royaume-Uni risqueraient de ne pas réussir les nouveaux tests de revêtements et de matériaux de construction. Les hôpitaux, les écoles, les maisons de retraite et les tours font partie des bâtiments susceptibles d’être menacés.
Le gouvernement britannique a déclaré qu’il surveillerait les résultats des tests cet été afin de déterminer si des mesures immédiates devaient être prises. Cela vient presque deux ans après la mort de 72 personnes dans l’incendie de la Grenfell Tower.
Les risques d’incendie
Une enquête publique a été menée après cet incendie dans l’ouest de Londres en juin 2017. Des preuves ont été entendues pour étayer la théorie selon laquelle le matériau hautement combustible contenu dans le revêtement était la principale cause de la propagation de l’incendie.
Voici une vidéo en anglais parlant de ces tests :
Il a fallu quelques minutes à l’incendie pour atteindre l’extérieur du bâtiment et se propager aux quatre côtés. Le gouvernement a créé un fonds pour retirer les revêtements des bâtiments identifiés comme à risque. Les nouveaux tests, qui ont débuté le mois dernier, testent d’autres types de matériaux de revêtement et de construction.
Le type de revêtement à risque
Un type de revêtement, connu sous le nom de stratifié haute pression (HPL), est considéré comme particulièrement préoccupant. Le groupe de chercheurs a déclaré qu’aucun des systèmes de revêtement qui avaient passé avec succès un test de sécurité n’incluait pas le HPL.
Le gouvernement a dit qu’il reconnaissait les préoccupations concernant le HPL et les inclut dans les nouveaux tests de sécurité incendie. Certains des tests étaient presque sûrs d’échouer. Il faudrait en outre une transparence sur les résultats des tests. En décembre, le gouvernement a adopté un nouveau règlement sur la sécurité incendie en réponse à l’examen indépendant à la suite de l’incendie de la Grenfell Tower.