Des gaz lacrymogènes ont été lancés sur des manifestants portant des masques dans la capitale français à l’occasion de la fête du travail. En général, il s’agit d’une journée durant laquelle les syndicats français organisent des marches à travers le pays. Ceci n’a pas été le cas cette année. En effet, des robes noires et des gilets jaunes ont pris part à l’événement.
Certains ont brisé des vitrines et jeté des projectiles sur plus de 7 000 agents de police. Les autorités ont riposté avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau et ont arrêté 380 personnes. Environ 38 personnes ont été blessées, dont 14 officiers, l’un a été touché à la tête par un pavé.
Les syndicats ont dû fuir
Le président du CGT a été contraint de fuir la manifestation. Le groupe syndical a indiqué que son président a été victime des gaz lacrymogènes lancés par les policiers. Le président du CGT, Philippe Martinez a indiqué les forces de l’ordre ont voulu les écarter de la manifestation. Toutefois, d’autres personnes qui étaient présentes ont affirmé avoir vu les robes noires perturber la marche du CGT.
Ci-dessous une vidéo relatant ces faits :
Par ailleurs, les autorités ont indiqué qu’elles n’ont jamais pris pour cible les groupes syndicaux. Elles ont expliqué que leur principale mission était de contrecarrer les projets des voyous violents présents sur les lieux. Les affrontements ont contraint le syndicat des enseignants à quitter la marche.
La manifestation de cette année est-elle plus grande ?
Les autorités français ont recensé plus de 150 000 manifestants au début de l’après-midi à travers le pays. Il y a eu près de 16 000 manifestants seulement à Paris. Une hausse significative a été enregistrée par rapport à la manifestation de l’année dernière.
Ce chiffre serait bien plus élevé, confirme une autre estimation relayée par les médias français. En effet, il y aurait eu 40 000 manifestants dans la capitale le 1er mai. Pourtant, la plupart des manifestants sont non violents et des affrontements avec la police ont eu lieu dans des zones isolées. La police a publié un tweet indiquant qu’elle garantissait le droit d’exprimer ses opinions et a appelé les manifestants pacifiques à se dissocier des groupes violents.