Le premier ministre français a déclaré que la réduction des impôts devait être une priorité, en réponse à un débat national centré sur les griefs des manifestants. Edouard Philippe a indiqué que le débat les a montrés clairement dans quelle direction ils devaient aller.
C’est ainsi que le gouvernement a pris la décision de réduire rapidement les impôts des Français. Le grand débat a impliqué 10 000 réunions dans des salles communautaires partout en France et environ deux millions de personnes en ligne. La France a le taux d’imposition le plus élevé en Europe.
Une situation urgente
Les données du groupe de réflexion économique de l’OCDE pour 2017 indiquent que la France est en tête avec des impôts équivalant à 46,2 % de la production nationale, le Danemark arrive en deuxième position avec 46 % suivi de la Suède avec 44 %.
Ci-dessous les déclarations du premier ministre français :
Mais la France a également le plus haut niveau de dépenses sociales, selon l’Organisation de coopération et développement économiques. Ces dépenses représentaient 31,2 % du PIB en 2018. La Belgique est juste derrière la France avec 28,9 % et la Finlande avec 28,7 %. Le Royaume-Uni affiche des dépenses sociales de 20,6 % du PIB.
La France s’est déchirée
Les réductions d’impôts ont été une revendication clé du mouvement des gilets jaunes qui a envahi les rues françaises tous les week-ends depuis la mi-novembre. Au départ, les manifestants ont réclamé des taxes sur le carburant moins élevées, mais le mouvement s’est rapidement transformé en un rejet général de la politique économique du président Macron.
L’une des mesures les moins populaires de M. Macron, au début de son mandat, consistait à supprimer un impôt spécial pour les riches. Les manifestants du gilet jaune ont accusé le président de protéger l’élite parisienne, en particulier les riches, tout en négligeant les conditions de vie difficiles des citoyens des provinces.
