Facebook a déclaré qu’il était profondément désolé après avoir découvert un fait assez surprenant. En effet, une adolescente avait visionné des contenus troublants sur le suicide sur les réseaux sociaux. Elle s’est ensuite suicidée. Molly Russell, 14 ans, est décédée en 2017.
Son père, Ian, pense qu’Instagram a aidé à tuer sa fille. Facebook, qui possède Instagram, a indiqué que le contenu qui promeut l’automutilation et le suicide n’a pas sa place sur sa plateforme. Les annonceurs ont également fait part de leurs préoccupations quant au fait que les annonces soient à côté de ces publications.
Profondément en colère
Mercredi, le dirigeant de Facebook, Steve Hatch, a répondu que la première chose qu’il voudrait dire, c’est qu’il était difficile de lire cette histoire et que, comme tout le monde, il était aussi profondément contrarié. Il est vraiment désolé de la manière dont les choses se sont déroulées, a-t-il ajouté.
Voici une vidéo relatant ces faits en anglais :
Quant il a été confronté à des publications d’Instagram contenant des images mettant en avant l’automutilation, il a indiqué qu’ils devront s’assurer de les examiner et de veiller à ce que ceux-ci soient supprimés s’ils sont contraires à leurs politiques. Ces plateformes devraient être utilisées comme outil de soutien, a-t-il expliqué.
Les annonces à côtés des images
Par ailleurs, une enquête des autorités a révélé que les annonces certaines marques étaient à côté d’images et de vidéos troublantes. Elles n’étaient pas du tout au courant du problème. Ces entreprises ont indiqué qu’elles ne feraient jamais de publicité délibérément à côté de ce contenu et se sont engagés à travailler avec les réseaux sociaux pour s’attaquer au problème.
ISBA, l’organisme spécialisé dans la publicité des annonceurs a exprimé son inquiétude à propos de la diffusion d’annonces parallèlement aux publications douteuses sur Instagram. Les marques n’ont pas envie de voir leur publicité apparaître dans ce contexte.