C’est bien connu : on grandit avec sa génération. Et étant donné que le boom des jeux vidéo, apparu à la fin des années 1990, a su séduire petits et grands, le marché du jeu vidéo se transforme. Cela est d’autant plus vrai que des gamers professionnels de haut niveau ne s’appellent pas « Benjamin » ou « Jérémy » et sortent directement du lycée. Retour sur le marché (grandissant) des plus de 50 ans pour les jeux vidéo.
Bertrand Grospellier, instigateur du gamer âgé assumé
Bon certes, ce désormais joueur de poker professionnel n’a pas 50 ans, mais il fait partie de cette génération mûre pour qui les jeux vidéo se sont développés au cours de leur génération. Dans les années 1970, pas de console portative ni de gameplay en réalité virtuelle, non.
Il est pourtant assez visionnaire et a surfé sur la vague de la popularisation des jeux en ligne. Il a choisi d’en faire son métier, en rejoignant la team StarCraft à Séoul, ce qui lui a valu quelques titres, notamment de finaliste à la prestigieuse compétition World Cyber Games de 2001.
Son expérience montre bien une chose : les jeux vidéo ne sont plus réservés aux enfants et ne se limitent plus à des courses de vitesse ou des combats sur un ring. Les jeux vidéo, ce sont aussi des exutoires, des moyens d’échapper à la routine ennuyante, tout en améliorant ses compétences, notamment en stratégie ou en gestion de projet (il n’y a qu’à essayer de jouer à SimCity…).
Une libéralisation des mœurs : la technologie touche tout le monde
Cette vision du jeu vidéo s’est peu à peu imposée auprès des plus de 50 ans comme une évidence. Alors qu’il y a 20 ans, cette génération utilisait encore de vieux téléphones sans écran tactile, ils se retrouvent aujourd’hui embarqués, par le monde et leur descendance, dans le tourbillon des jeux en ligne.
Avec des smartphones de plus en plus équipés, finis les jeux traditionnels ou à l’ancienne. Tout ce qui est en ligne attire : même Unibet Bingo glane une population de plus en plus âgée, avec un marché majoritaire du côté des plus de 60 ans.
Les grandes sociétés de jeux, comme Hasbro, proposent également de grands classiques en ligne, qui permettent de jouer en réseau, offrant du « lien social ».
Quel avenir du jeu vidéo pour quelle génération ?
Alors que la génération Millenial attend certainement de pouvoir vivre en immersion réelle dans un jeu vidéo (n’est-ce pas ce que quoi on travaille déjà ?) les quinquagénaires sont déjà satisfaits de l’offre actuelle de jeux vidéo.
En revanche, il semble que le jeu vidéo soit de plus en plus « portatif » et transportable, autrement dit, qu’il se joue de plus en plus sur smartphone. Si vous voulez savoir où il est l’avenir, c’est bien dans les téléphones dédiés au gaming, qui offre les performances d’une console de salon, et toutes les fonctionnalités d’un smartphone classique.
Et puis, le marché des plus de 50 ans semble faire apparaître une prédominance des jeux de réflexion et de stratégie dans les achats… Des jeux intellectuels en somme, le nouveau dada (ou eldorado) des développeurs.