Stéphane Bern, organisateur de la première loterie patrimoniale en France, est lui-même une véritable institution dans l’Hexagone. Historien, vedette de la télévision et commentateur lors des événements royaux, il prête maintenant sa célébrité à une cause qui lui tient particulièrement à cœur, à savoir la préservation des patrimoines français.
Mais il y a un autre côté de Bern qui est moins connu. En effet, cet homme est anglophile. Et l’ensemble du projet de loterie est explicitement basé sur son expérience au Royaume-Uni. L’Angleterre a toujours été une source d’inspiration. Les Britanniques ont plus de respect pour leur patrimoine que les Français, a-t-il indiqué.
Un projet assez surprenant
Stéphane Bern a rencontré les responsables de la Loterie nationale au Royaume-Uni. Ces derniers lui ont expliqué comment certains des bénéfices perçus pour ces jeux étaient utilisés pour la conservation. C’est de là qu’est venue l’idée d’organiser le même genre de loterie en France, a déclaré Bern.
Ci-dessous les explications de Stéphane Bern sur ce projet :
D’ailleurs, le présentateur français a parlé de cette idée à Emmanuel Macron lorsqu’il était encore candidat. Ce dernier lui aurait dit d’accord. Le Loto du Patrimoine a donc été lancé dans l’Hexagone. Le premier tirage a eu lieu le 14 septembre dernier.
Des gains énormes à la clé
Le Loto comprend deux jeux distincts. Les tickets coûtent 3 euros et promettent un jackpot possible de 13 millions d’euros. De plus, il y a un jeu de grattage en cours qui coûte 15 euros. Les participants ont une chance sur trois de récupérer au moins leur argent, et les grands gagnants peuvent obtenir jusqu’à 1,5 million d’euros.
Bern espère collecter 15 à 20 millions d’euros cette année, puisque 10 % des revenus seront reversés à ce projet de conservation. Dans la période précédent le lancement de cet événement, il a organisé une consultation nationale sur Internet, ce qui a abouti à une liste de quelque 2 000 bâtiments nécessitant une préservation urgente.
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