Ce dimanche soir, la police reçu l’appel d’un petit garçon de 5 ans. Ce dernier, inquiet, mais très calme, pensait que son père était mort, car il était inconscient et faisait « de la mousse par la bouche ». C’est une véritable course contre la montre qui s’est ensuite déroulée pour tenter de trouver l’adresse du garçon.
40 minutes au téléphone
Pendant 40 minutes, le policier va tenter de rassurer le garçon tout en essayant d’obtenir des informations sur son lieu d’habitation. En effet, Quentin, le garçonnet, connaît son prénom et celui de son papa. En revanche, il a du mal à prononcer son nom de famille et ne connaît pas très bien son adresse. On lui demande ainsi la couleur de ses volets, l’endroit où la voiture est garée, etc. Pour aider Quentin, les forces de l’ordre ont ordonné à une patrouille de se rendre dans la commune et de mettre les gyrophares ainsi que la sirène.
Plus tard, dans la soirée, la conversation est coupée. Le téléphone portable utilisé n’avait plus de batterie. Cependant, le petit garçon a eu la présence d’esprit surprenante d’utiliser un autre téléphone pour rappeler. Le policier demande ensuite au petit garçon de sortir devant chez lui pour attendre les secours. La police arrive à contacter Orange pour obtenir l’adresse du titulaire de la ligne.
Plus de peur que de mal
Quand les secours arrivent sur place, le garçonnet leur dit qu’il est content qu’ils puissent sauver son papa.
Son père avait fait un malaise diabétique, qui aurait pu le tuer s’il n’avait pas été rapidement pris en charge par les secours. Grâce à la maturité du petit garçon, à son sang froid et sa patience, le SMUR a pu prendre le relais et réanimer le père du petit.
C’est une histoire qui se finit bien, mais qui aura fait transpirer beaucoup de monde dimanche soir : « quand on n’arrive pas à localiser l’appel et qu’on a un môme de 5 ans qui a peur pour la vie de son père, c’est quand même un moment de solitude… », confie le major Alain Leterrier, en poste dimanche soir.
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