Le jeudi 3 mai 2018, le fait divers sordide du jour s’est produit dans l’Aisne. À Saint-Quentin, une femme est décédée à la suite d’une chute depuis le neuvième étage de son immeuble. Elle était nue et sa compagne se trouvait dans leur appartement. La police privilégie donc la piste de la dispute sentimentale. Par conséquent, la concubine a été mise en garde à vue, la charge retenue étant l’homicide volontaire.
Une chute mortelle
Neuf étages, ça fait très haut. Il y a très peu de chances de survivre à une telle chute. Malheureusement, c’est tout ce qu’auront pu constater les secours, rapidement arrivés en urgence sur place.
Cette chute est intervenue le jeudi 3 mai 2018 dans la soirée, aux alentours de dix heures et demie. L’information n’a toutefois été relayée à l’échelle nationale qu’à partir de lundi dernier, soit le 7 mai. C’est le quartier Europe, tout au nord de la ville de Saint-Quentin, qui a été le théâtre du drame. L’immeuble de la défenestration se situe très précisément rue Geoffroy-Saint-Hilaire.
Un témoin explique avoir entendu un grand bruit puis avoir regardé dehors. Il a tout de suite aperçu un corps inanimé, comme s’il s’agissait d’un mannequin. C’est donc le voisinage qui a aussitôt appelé des secours. Sans surprise, le SMUR (Service mobile d’urgence et de réanimation) et les pompiers n’ont pas pu faire grand-chose, si ce n’est constater le décès d’une femme de 44 ans au bout d’une heure et demie de tentatives infructueuses pour réanimer la victime. Le plus insolite est qu’elle était complètement nue.
Un amour lesbien ayant dégénéré ?
La police a tout de suite commencé son enquête, en recueillant diverses données sur le terrain et des témoignages. Très rapidement, l’investigation a fait de la compagne de la défunte le suspect numéro un. En effet, elle se trouvait dans l’appartement au moment des faits et a tenu des « propos incohérents » lors de ses auditions.
Au vu de la nudité de la victime, de l’heure du drame et de témoignages concordants de voisins faisant état de disputes violentes et brutales entre les deux femmes par le passé, les enquêteurs privilégient la piste d’une dispute ayant dégénéré. Le grief de l’homicide volontaire est pour l’instant retenu, la compagne de la défunte ayant été écrouée. Cette dernière était en outre la mère d’un fils de vingt et un ans.