L’élection de Donald Trump a été assez mal vécue par l’État de Californie, connue pour être progressiste. Forcé de déployer 400 réservistes suite à la « demande » du président, cet État fédéré n’a cependant pas dit son dernier mot.

Des militaires pour lutter contre l’immigration
À la base, ces militaires devaient être utilisés pour chasser et pourchasser les hommes et femmes passant la frontière mexicaine sans autorisation et sans visa. Cependant, la Californie a décidé de déployer plus précisément ses hommes dans la lutte contre les groupes criminels internationaux (qui regroupent cartels de drogues, trafics humains, d’armes, etc.).
L’État de Californie se dit farouchement opposé aux lois fédérales sur l’immigration et annonce que sa garde nationale n’en appliquera pas les textes et ne chassera pas des femmes, hommes et enfants dits dans le besoin, qui chercheraient à survivre. Pour le gouvernement californien, il n’y a pas d’importante vague d’immigration comme l’atteste le président.

La Californie, un État « sanctuaire » ?
La Californie s’est définie comme étant un « État sanctuaire » pour les Mexicains sans papiers n’ayant pas commis de délits et désireux de connaître une vie meilleure sur le sol américain.
Tous les États ne sont cependant pas en accord avec les valeurs défendues par la Californie. Par exemple, le Texas n’a pas hésité à envoyer 1 000 militaires de sa garde nationale rejoindre la frontière mexicaine. L’Arizona a également répondu en envoyant 225 réservistes.
À l’origine, Donald Trump a procédé à une demande de troupes pour contrôler la frontière mexicaine, en attendant que le mur qu’il a promis soit construit. Entre 2 000 et 4 000 hommes sont prévus par le président. Ces dernières déclarations ont accentué les tensions entre les États-Unis et le Mexique.