Le collège Rosa Parks, du 15e arrondissement de Marseille a été le théâtre d’une scène de violence d’une élève en classe de musique. L’élève de 5e a insulté et frappé son enseignante de musique après la confiscation de son téléphone portable par cette dernière.
Le collège Rosa-Parks au cœur des violences scolaires
Ce lundi 15 janvier, une enseignante s’est fait insulter et frapper par une élève de 5e parce qu’elle a confisqué son téléphone alors que la jeune fille perturbait le cours. Selon les informations données par La Provence, la gamine est passée à l’action à la fin du cours après avoir réclamé son téléphone d’une façon assez choquante et violente.
L’enseignante n’a pas rendu de suite le mobile malgré les insultes et les menaces verbales de l’élève, qui a alors roué son enseignante de coups. La gamine était d’une violence effroyable rapporte Julien Huard, représentant du syndicat CNT au collège. Malgré l’intervention de plusieurs personnes, la fillette a provoqué la chute de son enseignante dans les escaliers. Après examen : un choc psychologique, des blessures assez graves avec 7 jours d’ITT (interruption totale de travail).
Les enseignants ne se sentent plus en sécurité
Ce n’est pas la première fois que le collège Rosa-Parks fait parler de lui pour des problèmes de violence des élèves envers le corps enseignant. En décembre dernier, un élève a frappé une trousse sur la tête de son enseignante ; le mois précédent c’était une gardienne de loge qui s’est fait battre par le grand frère d’un élève. Un enseignant a aussi reçu un coup de poing sur sa figure par un élève. Depuis la reprise des cours ce mois de janvier, déjà 3 agressions envers les profs ont été enregistrées.
Les autres enseignants ont décidé d’annuler les cours de la journée de mardi pour faire valoir leur droit individuel de retrait. Avec l’aide des syndicats, les enseignants ont fait part de la situation à l’inspecteur de l’académie en dénonçant une tension sociale ; ils attendent des réponses très prochainement. La jeune fille va passer dans quelques jours devant le conseil de discipline.
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il faut des postes d’éducateurs spécialisés dans les écoles pour arreter la violence