L’antisémitisme (ou haine des juifs) est un mal que l’on pourrait croire disparu, mais qui – malheureusement – continue d’être actif au sein de certaines communautés. En ce début de semaine, c’est une épicerie casher, tenue par un propriétaire musulman, qui a été victime d’actes racistes.
Europe 1 reprenait ce mardi les faits, en profitant pour interroger les habitués de l’épicerie :
Au début, de « simples » tags haineux
À Créteil, une épicerie casher a été la cible de tags antisémites haineux. L’histoire aurait pu s’arrêter ici (d’autant plus que la police n’avait aucun suspect), mais les faits se sont malheureusement aggravés. Ce mardi, cette même épicerie a été victime d’un incendie criminel.
Le feu a été signalé entre 4 h 00 et 5 h 00 du matin, par des locaux ayant vu de la fumée et des flammes. Interrogée par l’AFP, la procureure Laure Beccuau, a déclaré que l’enseigne Casher nommée « Promo & Destock » faisait partie des deux magasins auparavant visés par des tags antisémites. En effet, des croix gammées avaient été retrouvées sur la façade de ces deux enseignes, le 3 janvier 2018. Cette dernière aurait ajouté que « la piste criminelle est envisagée ».
3 ans jour pour jour après l’attentat de l’Hyper Casher
Selon l’AFP, la communauté juive de Créteil s’est sentie touchée par cet événement. En effet, ce dernier survient trois ans, jour pour jour, après l’attentat de l’Hyper Casher, qui s’était déroulé près de la porte de Vincennes.
Malgré les années qui passent, certaines mentalités haineuses semblent difficiles à déloger de la pensée de certains.
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