Depuis sa création, Facebook a toujours été la cible de vives critiques. Aujourd’hui, des études menées dans l’optique de mesurer les effets de l’utilisation du réseau viennent de sortir. Pour rappel, l’application regroupe aujourd’hui plus de 2 milliards d’utilisateurs inscrits.
Un début de prise de conscience pour Facebook ?
Facebook est aujourd’hui vivement critiqué pour les effets de l’utilisation de son réseau social. Même les anciens cadres, y ayant travaillé, y vont de leurs commentaires et de leurs vives critiques. Facebook a donc posté son étude présentant les effets néfastes du réseau social.
La firme semble prendre conscience que l’utilisation de Facebook peut avoir des effets négatifs sur certaines personnalités : « Ce sont des questions critiques pour la Silicon Valley, et pour nous », reconnaissent ainsi David Ginsberg et Moira Burke, deux chercheurs actuels travaillant chez Facebook.
Des inquiétudes partagées par les deux chercheurs
« En tant que parents, nous nous inquiétons du temps passé par nos enfants sur les écrans, et ce qu’une « connexion » voudra dire dans 15 ans. Nous avons peur de passer plus de temps avec nos smartphones qu’avec notre famille » ont-ils expliqué, une fois interrogés par les médias américains.
Ensuite, ils ont ajouté : « en général, les gens qui passent beaucoup de temps à consommer de manière passive des informations, c’est-à-dire qui lisent mais qui n’interagissent pas avec les autres, se sentent mal […] Les causes ne sont pas claires, mais les chercheurs supposent que lire des choses sur d’autres personnes provoque un phénomène négatif de comparaison, davantage en ligne que sur la vraie vie, car les publications sur les réseaux sociaux sont généralement choisies avec soin et flatteuses. »
Malgré ces résultats, Facebook ne recommande pas une utilisation réduite des réseaux sociaux, mais une autre manière de les utiliser. Pour la firme, il est plus important d’éduquer ses utilisateurs plutôt que de préconiser la suppression ou diminution de leur utilisation.