Ça y est, les Bleus ont eu leur dixième saladier d’argent hier. La finale, gagnée en battant la Belgique, a eu lieu à Lille. Cela faisait 16 ans que Yannick Noah et ses poulains caressaient le rêve de la Coupe Davis. C’est sans faire la fine bouche que Noah a fêté la victoire.
Un sacre obtenu après 16 ans d’attente
Le vent a tourné hier en faveur des Bleus. La France bat la Belgique 3-2. Lucas Pouille aura été sans conteste décisif dans cette victoire. Ce cinquième et dernier match a été dominé par le joueur qui ne s’est pas laissé impressionner. Il est allé jusqu’au bout et forge quelque peu une légende après ses compatriotes Arnaud Boetsch et Nicolas Esculé respectivement en 1996 et 2001.
Pour Yannick Noah, cela devait être écrit que le nordiste Pouille gagnerait à Lille, chez lui. Cela faisait 16 ans que ce n’était pas arrivé. Une attente bien trop longue, après être passé tout près en 2002, 2010 et 2014. Après 12 jeux d’affilée remportés par Pouille, la victoire était au bout de la raquette. La France pouvait aussi compter sur l’absence de Kei Nishikori pour le Japon, de Novak Djokovic pour la Serbie et d’Andy Murray pour le Royaume-Uni ; les meilleurs joueurs du monde.
Une victoire vivement saluée par le capitaine Noah
Connu pour son sens de la fête et du rythme, Noah a fêté l’événement comme cela se devait. Le stade Pierre-Mauroy de Lille a été le théâtre d’une liesse de joie. Pendant la conférence de presse qui a suivi, il a laissé parler son émotion. Pour lui, c’était tellement dur de s’habituer à perdre.
La France n’avait plus foi en eux. Du coup, il fallait jouer aussi bien contre ses adversaires que contre son pays. Noah a avoué n’avoir jamais autant pleuré de sa vie.
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