Il n’y aurait qu’en fin de compte qu’une infime frontière entre Intelligence Artificielle et un dieu ? Pour Anthony Levandowsky, cet ancien ingénieur de Google et Uber défraie encore la chronique. Éclaboussé par une affaire de vol de secrets industriels chez Waymo, filiale de Google pour les voitures autonomes, le gourou vient d’établir une église baptisée « la voie de l’avenir ».
Un drôle objet de culte
A. Levandowski est un soutien inconditionnel au sujet de la singularité technologique qui est largement abordée par Ray Kurzweil, un futurologue et haut cadre responsable de l’ingénierie chez Google. L’on entend simplement par singularité, dans ce contexte, l’instant où l’intelligence artificielle sera si avancée qu’elle deviendra autonome pour son développement.
Plusieurs futurologues et transhumanistes pensent d’ailleurs que cela se produirait dans juste quelques décennies. D’ailleurs, il affirme : « …Mais s’il y a quelque chose un milliard de fois plus intelligent qu’un humain, comment allez-vous l’appeler ? »
« way of the future » : l’église de l’intelligence artificielle
L’ancien cadre de Google compte établir « des ateliers et des programmes éducatifs dans toute la région de San Francisco » au cours de ces prochaines semaines. Toutefois, le plus important en ce moment doit être son procès face à Waymo, filiale du groupe Google-Alphabet.
Très au fait sur la question, Levandowski avait quitté Google pour lancer sa propre entreprise qui fut rachetée par Uber. L’ex-ingénieur de Google est accusé par Waymo d’avoir emporté des secrets industriels qui ont été ensuite récupérés par Uber. Le procès programmé pour décembre prochain à San Francisco, l’on est curieux de savoir quel dieu l’ingénieur va invoquer pour la circonstance.
Cette congrégation devrait produire leur propre évangile qui cadre avec leur idéologie dénommée « Le Manuel », des événements qui seront accessibles au public ainsi que des lieux de culte dédiés. Le terme employé pour désigner cette croyance est en général celui de « Singularité ».