Six sociétés de construction ont accepté de construire le « Mur Trump » censé séparer les États-Unis du Mexique. Leur nom n’est pas resté longtemps inconnu et les premières réactions n’ont pas tardé à se faire sentir.
8 prototypes du mur anti-migrants vont être testés, selon la vidéo publiée par France 24 :
Insultes, menaces de mort et perte de contrats
Depuis que les plans des prototypes du mur ont été dévoilés au public, ces sociétés subissent un énorme flot d’insultes, reçoivent des menaces et perdent des contrats. Certaines d’entre-elles ont même du gérer des manifestations organisées devant leurs locaux. L’une des entreprises a également été cambriolée. Cependant, les sociétés les plus « maltraitées » sont celles détenues par des hispaniques, accusés de trahir la communauté en participant à l’élaboration du mur.
Dès le début, ces entreprises avaient demandé à ce que leur nom ne soit pas dévoilé. L’anonymat leur aurait permis d’être protégées. Les douanes américaines avaient cependant refusé.
Gros risques de perte économique et de boycott
Si les insultes, menaces de mort et manifestations sont déjà un problème, ces sociétés risquent également de connaître une future grosse perte économique. En effet, de nombreuses collectivité locales ont décidé de boycotter ces entreprises. Parmi elles, on retrouve notamment les villes de Berkeley, Richmond, Oakland ou Tucson.
Selon certains juristes américains, ce boycott serait inconstitutionnel car il ne respecte pas la constitution qui régit tous les états américains, en plus de créer une barrière au commerce, rapporte le Figaro Immobilier.
Face à ces évènements, un syndicat du BTP est intervenu. Ce dernier demande à ce que des protections soient mise en place, notamment en faveur des salariés et des équipements qui seront installés sur les chantiers dits « sensibles ». Ce syndicat a également réclamé une action en justice afin d’entraver le projet de boycott des collectivités locales.
Actuellement, les pouvoirs publics américains n’ont toujours pas donné de réponse.