Le monde tremble face aux révélations faites par le Consortium International des Journalistes d’Investigation. Après le Panama Papers, ce scandale de « Paradise Papers » survient après la mise en lumière de plusieurs documents financiers provenant d’Appleby, un cabinet d’avocats qui révèlent des mécanismes d’optimisation fiscale. Il est question d’une évasion fiscale à grande échelle commise à l’international. Au fil des jours, la liste des mises en cause s’allonge.
Les paradis fiscaux dans la ligne de mire de l’Union Européenne
L’Union Européenne tente de mettre fin aux politiques fiscales jugées très favorables ou encore inexistantes. C’est ce qui ressort de la réunion des ministres européens à Bruxelles. En effet, ces derniers ont statué sur les mesures à prendre contre les gouvernements qui facilitent l’évasion fiscale ou des montages financiers douteux.

Sont visés les pays comme les îles Caïmans, les Bermudes, l’île de Man et les îles Marshall. Ces derniers s’exposeront à des sanctions si d’ici 1 mois ils n’ont pas modifié leur politique fiscale.
Plusieurs entreprises multinationales et des personnalités fortunées sont visées
Les grands groupes tels que Apple, Facebook, Twitter, Uber, Nike, Whirpool sont dans le collimateur des « Paradise Papers ». On a aussi entendu le nom des personnalités telles que le président Donald Trump, Justin Trudeau, la reine Élisabeth II, Bono, Lewis Hamilton, Madonna… La liste est longue et loin d’être terminée.
Selon les révélations, Apple par exemple n’a pas eu à payer l’impôt en Irlande jusqu’en 2013 ; volant au fisc près de 10 milliards de dollars. Nike quant à lui a pu réduire son taux d’imposition de 25 % à 2 % au sein de l’Europe grâce à des montages financiers douteux.
Twitter et Facebook ont pu bénéficier de l’évasion fiscale par l’intermédiaire de milliardaires actionnaires dans leurs entreprises. La reine Élisabeth II quant à elle détiendrait des comptes dans les îles Caïmans et aux Bermudes.