« La vie est trop courte pour vivre le rêve de quelqu’un d’autre »
Aujourd’hui, mercredi 28 Septembre 2017, Hugh Hefner est mort au grand âge de 91 ans. C’est sa propre société, Playboy, qui en a fait l’annonce, en appuyant sur le fait que l’homme était mort paisiblement chez lui.
Qui était Hugh Hefner ?
Hugh Hefner est né à Chicago en 1926. Il a créé son magazine érotique, Playboy, en 1953. Les photos de femmes nues (ou presque) présentes dans le magazine, ont largement contribué à son succès. Cette popularité a rapidement explosé dans les années 60, contribuant à une révolution sexuelle de plus en plus forte.
Mettant en avant, jusque-là un mode de vie libertin, le magazine n’affichait plus de photos de femmes nues depuis 2015, dans l’objectif d’acquérir un lectorat plus large. Finalement, depuis peu, le fils de Hugh Hefner, Cooper a décidé de réintroduire les photos de nus, reprenant les reines de la section « création » du magazine.
Hugh Hefner et son célèbre manoir de Playmate
C’est en 1971 que le patron de Playboy rachète un manoir qui deviendra aussi célèbre que lui. À partir de cette année-là, Hugh Hefner vivra en permanence avec de jolies femmes, ses playmates favorites. En 2012, il a d’ailleurs épousée l’une d’entre-elle, Crystal Harris, une jeune femme de 31 ans, aujourd’hui veuve.
Le manoir était surtout connu pour accueillir les nombreuses fêtes organisées par Hugh Hefner. Fêtes durant lesquelles les stars se mêlaient et dansaient avec des hôtesses dénudées.
En 2015, trop âgé, Hugh Hefner décide d’arrêter les fêtes et de mettre son manoir en vente :
Ce manoir sera racheté en viager en 2016, par le riche propriétaire de la demeure voisine : Daren Metropoulos. Ce dernier est le fils d’un milliardaire notamment connu pour avoir racheter la célèbre marque de gâteaux Twinkies.
Interviewé lors d’un entretien avec l’Agence France Presse (ou AFP), Hugh Hefner avait confié espérer que l’on souvienne de lui, comme d’un homme ayant eu un impact favorable à la libération sexuelle de l’époque, désireux d’en finir avec une culture américaine qu’il jugeait trop puritaine.