Un choc nécessaire pour informer la société ?
Que faut-il penser des images ou des vidéos que l’on peut voir à la télévision et dans les journaux télévisés ? Des images violentes qui montrent des catastrophes, des victimes, des guerres ou des drames humains. Faut-il nécessairement montrer la réalité telle qu’elle est même si elle est dure à voir et qu’elle nous prend aux tripes ? Le site d’actualités Le Soir est revenu sur cinq photos qui ont bouleversé l’opinion publique. Des clichés cultes, durs et historiques.
Certains disent qu’il ne faut pas tout montrer pour ne pas choquer. Des photos réduites au silence. Ces dernières sont-elles du voyeurisme ou uniquement de l’information vitale pour comprendre les ravages de l’humanité et de l’être humain sur la planète ? C’est l’éternel débat. Alors qu’il semble impossible de trouver une réponse efficace à cette question, il est temps de nous intéresser à ces photos qui ont interloqué la société, en bien ou en mal, à vous de choisir.
La souffrance du monde en photo dans la presse
#Migrants : Ne plus regarder ailleurs. "'#AylanKurdi , petit garçon de trois ans, mort dans un…" http://t.co/vAIyB0eLI0 pic.twitter.com/IwyYks6pnu
— France Inter (@franceinter) 3 Septembre 2015
Aujourd’hui, tout le monde réagit vivement à cette photo. Celle d’un enfant syrien retrouvé mort sur une plage en Turquie . Un combat au péril de sa vie pour tenter de fuir la guerre qui sévit dans son pays. L’image est puissante, dramatique et cruelle. Mais elle résume parfaitement la situation des migrants et le drame qui les entoure. Ce cliché de Nilufer Demir illustre tout à fait l’horreur et la souffrance de ces personnes qui tentent simplement de survivre.
Talisma Akhter: “Abrazo final”. Tercer premio noticias de actualidad. (World press photo) pic.twitter.com/SLIbqhAan4
— Carolina Vivas (@carolvivas_7) 11 Septembre 2014
Même chose pour cette photo de Talisma Akther où l’on peut voir un couple qui a succombé à l’effondrement du Rana Plaza à Dacca au Bangladesh. Le 2 avril 2013, un bâtiment qui abritait les ateliers de confection de plusieurs grandes marques mondiales s’effondre faisant 1127 morts. 2500 personnes ont survécu à ce drame qui met en lumière les conditions épouvantables des travailleurs du tiers monde. La recherche de la productivité au mépris de la vie de milliers de personnes.
Le calvaire d'Omayra Sanchez, morte sous les yeux du monde http://t.co/J3eY3nBAZc pic.twitter.com/VxSHznvQlC
— L'Obs (@LeNouvelObs) 11 Août 2015
L’histoire d’Omayra Sanchez est incroyable et dramatique. Sur cette photo de Franck Fournier, une fille est coincée dans l’eau, par le béton et des débris suite à l’éruption du volcan Nevado del Ruiz en Colombie en 1985. Âgée de 13 ans, elle a marqué les esprits après avoir lutté pour sa vie pendant 60 heures. Les victimes de catastrophe naturelle sont malheureusement nombreuses et les photos prises à ce moment là deviennent rapidement des symboles et illustrent la violence des événements.
"La fillette et le vautour" : le photographe sur le banc des accusés > http://t.co/TbOOGH2q93 par @Chiamata pic.twitter.com/x28Dblq7x5
— L'Obs (@LeNouvelObs) 6 Août 2015
La guerre et la famine au Soudan en 1993 est parfaitement représentée par cette photo. Prise par Kevin Carter, on voit un enfant squelettique qui pourrait devenir la proie d’un vautour en arrière plan. La photo est dure et elle marque les esprits. Un mal nécessaire pour montrer au monde entier les ravages de la guerre et de la famine à cette époque. Une photo vaut parfois bien mieux que des mots pour alerter les consciences.
Cette photo de Nick Ut en 1972 a mis fin à la guerre du Vietnam … pic.twitter.com/zSU0CGYOef
— Laurent Valdiguié (@Valdiguie) 2 Septembre 2015
Enfin le dernier exemple et sûrement le plus frappant est cette photo de Nick Ut prise en juin 1972 pendant la guerre du Vietnam. Une petite fille court nue en hurlant après avoir été brûlée au napalm. Un cliché qui permet alors à tout le monde de se rendre compte des coulisses de la guerre et des victimes civiles et très jeunes qui peuplent le pays à cette époque.
Le débat est ouvert, n’hésitez pas à commenter dans la partie située sous l’article