Feeding Forward permet de récupérer efficacement les restes de nourriture pour les donner aux personnes dans le besoin
Un simple déjeuner avec un vétéran de guerre sans-abri a changé à jamais la vie de Komal Ahmad, qui était alors étudiante à l’Université de Californie, à Berkeley et qui est maintenant une PDG. Ahmad se promenait près de son campus il y a quelques années, quand un homme sans-abri lui a demandé de l’argent. Elle lui a acheté le déjeuner à la place.
Cette rencontre a eu un profond impact sur elle, et elle a donc rapidement conçu, avec sa camarade de classe Chloé Tsang, un moyen de récupérer le gaspillage alimentaire du campus et le mettre dans les assiettes de la population locale qui en avait besoin. Son initiative a suscité l’intérêt d’autres campus et inspiré une application qui a nourri à elle seule près de 600.000 personnes dans la région de la baie de San Francisco.
@komal_ahmad & @sharmizzlette spent the day at @LevisStadium w/ @BiteSV & recovered enough food to feed 300+ people! pic.twitter.com/ylGTlzhINR
— Feeding Forward (@FeedingForward) 6 Juin 2015
Le concept de l’application, appelée Feeding Forward (« nourrir l’avenir »), est si simple, que c’est presque un crime de ne pas y avoir pensé avant. Quand un événement ou une entreprise ou autre organisation a des restes de nourriture, par exemple des plats de pâtes, des plateaux sandwichs ou des fruits, etc., un chauffeur vient les ramasser et livre le tout partout où on en a le plus besoin.
Thanks @BiteSV & @LevisStadium for @FeedingForward today! Your #excessfood helped us feed 467+ San Franciscans today! pic.twitter.com/4zhdf3O0QD
— Feeding Forward (@FeedingForward) 7 Juin 2015
Le potentiel pour une telle application est quasi illimité. La nourriture restée non-consommée dans les fêtes, les cafétérias, les plats préparés dans les épiceries pourrait être donnée rapidement sans que quelqu’un au magasin ou dans une entreprise ait à quoi que ce soit à faire. Ahmad affirme que « les problèmes liés à la faim dans ce pays ne sont pas la cause d’un manque de nourriture. Au contraire, ils sont le résultat d’une distribution inéquitable de la nourriture. Nous avons assez de nourriture, mais seulement ceux qui ont assez d’argent peuvent s’en procurer ».
Depuis que cette histoire a été relayée par le site CNET , un site influent d’actualité technologique, la nouvelle de l’application s’est largement répandue (voyez, nous en parlons actuellement) et Ahmad a obtenu des milliers de demandes pour mettre en œuvre ce système dans d’autres villes.
« Je ne m’attendais pas à ce que cela explose ! Des gens de Nairobi, Bangalore et Hong Kong nous ont écrit nous demandant d’étendre Feeding Forward à leurs villes et pays. » L’application est actuellement en maintenance et sera de retour en ligne au mois d’août.