Une machine à tatouer surfe sur la technologie des impressions 3D
Trois élèves de l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI) ont combiné une imprimante 3D avec un dermographe pour créer une « imprimante » automatisée qui tatoue, pouvant créer des œuvres indélébiles sur la peau. Celle qu’ils appellent « Le Tatoué » est un croisement entre une imprimante 3D Makerbot et un dermographe, une petite machine portable qui insère l’encre dans la peau d’une personne utilisant une pointe acérée, perforant la peau jusqu’à 150 fois par seconde.
– Quatre impressionnantes réalisations grâce aux imprimantes 3D
– Vidéo : l’aiguille pour tatouer filmée au ralenti
Pierre Emm, Johan Da Silveira et Piotr Widelka, les trois jeunes designers travaillant sur le projet, que l’on peut voir sur le site Appropriate Audiences , indiquent que l’idée de leur machine est de fournir aux tatoueurs un nouvel outil offrant de nombreuses nouvelles possibilités.
L’aiguille remplace la partie de l’imprimante qui doit normalement façonner la matière permettant de fabriquer des objets. Un capteur lit la surface de la peau du futur tatoué, ce qui signifie que l’aiguille peut répondre aux altérations de texture de la peau et aux dimensions du membre. Le dermographe est assisté par un logiciel de modélisation 3D pour visualiser le motif sur un écran avant qu’il soit tatoué.
Les trois français insistent sur le fait que leur imprimante 3D est là pour assister les tatoueurs et non pour voler leur talent d’artisan et d’artiste. Le but de leur outil est surtout de tatouer des motifs très précis et difficiles à reproduire à la main.
Le site Konbini est allé à la rencontre des trois parisiens dans leurs locaux :