La robe qui a rendu fou Internet ces dernières semaines a été utilisée dans le cadre d’une campagne sur les violences domestiques
L’Armée du Salut en Afrique du Sud s’est servie de la popularité de « la robe » (The Dress) qui a fait parler d’elle la semaine dernière, pour réaliser un message d’intérêt public sur les violences domestiques. Rappelez-vous, cette robe a fait le buzz après avoir été postée sur un réseau social. Certaines personnes la voyaient bleue et noire tandis que d’autres la pensaient couleur blanche et or. Cela s’était déroulé le 26 février dernier et avait été certainement l’histoire la plus virale du Net depuis longtemps.
La semaine passée, cette même robe a refait surface dans une campagne réalisée par l’Armée du salut en Afrique du Sud afin de lutter contre les violences domestiques. Cette fois, il n’y a aucune confusion possible : sur la photo, une jeune femme prend la pose, telle un mannequin. Elle est vêtue de la fameuse robe (version dorée et blanche) mais son visage et ses jambes portent des bleus et des hématomes. En commentaire sur la photo, on peut lire ceci :
Pourquoi est-il si difficile de voir les bleus ?
La seule illusion serait de penser que c’était son choix. Une femme sur six est victime de violences. Stop à la violence domestique contre les femmes.
Why is it so hard to see black and blue? One in 6 women are victims of abuse.
#StopAbuseAgainstWomen pic.twitter.com/FgDdKdsMMb
— TheSalvationArmySA (@SalvationArmySA) 6 Mars 2015
Dans ce tweet, l’Armée du Salut commente : « Pourquoi est-il si difficile de voir les bleus ? Une femme sur six est victime de violence.
L’agence a fait part au site BuzzFeed qu’elle avait voulu utiliser le phénomène de la robe en répondant à certains internautes qui y voyaient une manière de ne pas parler des vrais sujets, comme les violences domestiques. « Ces derniers jours, Internet ne parlait que de la robe. La majorité des gens critiquaient le fait qu’une chose insignifiante comme celle-ci prenait plus de place que des choses importantes comme les violences domestiques. »
Source : Slate