Les villes touristiques et balnéaires de France sont de plus en plus nombreuses à adopter cette mesure, dans l’espoir de résoudre une crise du logement qui ne cesse de s’aggraver.

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Une crise du logement qui s’intensifie

En Ille-et-Vilaine, la ville de Saint-Malo a pris une décision radicale en instituant une surtaxe sur les résidences secondaires. Le maire de la ville, Gilles Lurton, a expliqué que le taux de ces résidences a beaucoup augmenté ces dernières années, atteignant plus de 26%. Face à cette situation, il était urgent d’agir pour loger les habitants permanents.

Cette mesure n’est pas nouvelle. Depuis 2015, certaines communes avaient déjà la possibilité de majorer la taxe d’habitation pour les résidences secondaires. Toutefois, l’application de cette mesure était limitée à des zones d’urbanisation de plus de 50 000 habitants. Un décret de mi-2023 a considérablement élargi le champ d’application, permettant à de nombreuses petites villes touristiques d’y recourir dès le 1er janvier 2024.

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Une adoption massive par les communes

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Une étude récente montre que 1 461 communes ont institué une majoration de taxe d’habitation en 2024, contre seulement 308 en 2023. Cela représente une multiplication par plus de quatre. Environ 40% des communes autorisées ont adopté cette mesure, contre 27% l’année précédente.

Cette augmentation massive indique que la crise du logement devient une préoccupation croissante pour les élus. En outre, plus d’une commune sur trois a voté pour le taux maximum de majoration autorisé par la loi, soit 60% de la part communale de la taxe d’habitation.

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📊 Représentation Détail
🏠 Résidences secondaires 26% à Saint-Malo
📈 Adoption de la surtaxe 1 461 communes en 2024
📉 Taux de surtaxe 60% maximum autorisé

Des régions particulièrement touchées

En Bretagne, la situation est encore plus préoccupante. Les résidences secondaires représentent 12% de l’ensemble des logements, avec des pourcentages bien plus élevés sur le littoral. Par exemple, elles atteignent 66% à Quiberon, 41% à Cancale, et 44% à Crozon.

Dans cette région, l’élargissement du périmètre depuis le début de l’année a touché 75% des communes concernées. Cette adoption massive de la surtaxe montre l’ampleur du problème de logement dans ces zones touristiques.

Les raisons de cette adoption massive incluent :

  • La pression immobilière croissante
  • La difficulté de loger les habitants permanents
  • L’augmentation du nombre de résidences secondaires

Le phénomène des résidences secondaires a des effets dévastateurs sur le marché immobilier local. La mesure de surtaxe est-elle une solution efficace ? Les maires et les habitants restent divisés. Comment ces mesures affecteront-elles les propriétaires et les communautés locales à long terme ?

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Eva, journaliste avec 15 ans d’expérience dans des médias prestigieux comme Masa Journey et Upsider, est diplômée de l’Université de Tel Aviv et de la Sorbonne. Elle apporte un regard aiguisé sur les sujets d’actualité, enrichissant chaque article d’analyses captivantes. Contact : [email protected].

12 commentaires
  1. claire_infinité le

    Je trouve cette mesure injuste pour les propriétaires de résidences secondaires. Pourquoi ne pas chercher d’autres solutions ? 😕

  2. aurélieéternel3 le

    Est-ce que quelqu’un sait si cette surtaxe concerne aussi les résidences louées ponctuellement, comme sur Airbnb ?

  3. Guillaumeutopie le

    Bravo pour cette initiative ! Il était grand temps de faire quelque chose pour aider les habitants permanents à trouver un logement.

  4. Des chiffres impressionnants. Mais est-ce que quelqu’un a des données sur l’impact réel de cette mesure sur la crise du logement ?

  5. C’est une bonne idée, mais j’ai des doutes sur l’efficacité à long terme. Les propriétaires ne vont-ils pas simplement répercuter les coûts sur les locataires ?

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