Lorsque survient le décès d’un conjoint, l’idée de percevoir une partie de sa retraite peut apporter un certain réconfort financier. Pourtant, les démarches et les critères d’éligibilité peuvent s’avérer un véritable parcours du combattant.

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Une pension aux conditions multiples

Pour prétendre à la pension de réversion, il faut être marié ou avoir été marié avec l’assuré décédé. Les partenaires de Pacs et les concubins ne sont pas éligibles. En cas de remariage, le droit à la pension peut être partagé entre l’actuel conjoint et les ex-conjoints.

Par ailleurs, les conditions d’âge et de ressources sont strictes. Le conjoint survivant doit avoir au moins 55 ans et ne pas dépasser un certain plafond de revenus. Ces critères peuvent varier en fonction de la date de décès de l’assuré.

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Les cas de refus

La loi est claire : un conjoint survivant condamné pour avoir commis un crime ou un délit envers son conjoint décédé ne pourra pas percevoir la pension de réversion. Cette mesure vise à éviter des abus de droit.

Les démarches à suivre sont également très précises. Il faut déposer une demande dans l’année suivant le décès pour bénéficier de la pension rétroactivement. Sinon, la pension ne sera versée qu’à partir du mois suivant la demande.

📝 Récapitulatif Détails
🗓️ Date limite Un an pour faire la demande
🚫 Exclusions Partenaires de Pacs et concubins non éligibles
⚖️ Condamnations Aucune pension pour les conjoints condamnés
📊 Plafond de ressources 24 232,00 euros si seul, 38 771,20 euros en couple

Les majorations possibles

Il existe des majorations en cas de ressources très modestes ou si le conjoint survivant a eu au moins trois enfants. Ces aides peuvent significativement augmenter le montant de la pension.

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De plus, si le conjoint survivant a des enfants à charge au moment du décès, il peut bénéficier de bonifications supplémentaires, ce qui peut alléger des situations financières difficiles.

  • Âge minimum requis : 55 ans
  • Plafond de ressources à ne pas dépasser
  • Demande à déposer dans l’année suivant le décès
  • Possible bonifications pour enfants à charge

La retraite complémentaire, une autre voie

La pension de réversion complémentaire peut être plus accessible. Contrairement à la pension de base, elle ne prend pas en compte les ressources du conjoint survivant.

En revanche, elle est soumise à d’autres conditions comme ne pas être remarié et avoir au moins 55 ans ou être en situation d’invalidité. Le montant peut représenter jusqu’à 60% des droits à retraite complémentaire acquis par le conjoint décédé.

Les démarches et les critères pour obtenir la pension de réversion peuvent sembler décourageants. Mais ces efforts en valent la peine pour assurer une certaine stabilité financière après le décès d’un conjoint. Vous sentez-vous prêt à entreprendre ces démarches ?

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Eva, journaliste avec 15 ans d’expérience dans des médias prestigieux comme Masa Journey et Upsider, est diplômée de l’Université de Tel Aviv et de la Sorbonne. Elle apporte un regard aiguisé sur les sujets d’actualité, enrichissant chaque article d’analyses captivantes. Contact : [email protected].

15 commentaires
  1. guillaumeelfe le

    Pourquoi faut-il absolument être marié pour toucher cette pension ? Ça semble vraiment injuste pour les autres formes de couple.

  2. Stéphaniechasseur le

    Les démarches sont effectivement compliquées, mais c’est bien de savoir qu’il y a des majorations possibles pour les enfants à charge. Merci !

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