En période de déclaration des revenus, une nouvelle arnaque voit le jour : elle prend la forme d’un courriel alarmant, affirmant une prétendue fraude fiscale, et réclame un paiement urgent. Sachez identifier les signes de ce subterfuge et reste vigilant.
Rappel : arnaque à la fausse fraude fiscale
Dernièrement, les malfaiteurs ont redoublé d’inventivité dans leur quête de soutirage de fonds. Utilisant des logos, tampons et signatures à l’image de ceux du Trésor Public, ils envoient des courriels inquiétants aux contribuables, mettant en scène une délicat situation fiscale et réclamant le paiement d’une lourde somme. Ces courriels imitent avec précision les messages de la Direction générale des Finances publiques, mettant en lumière le talent des escrocs pour reproduire à l’identique les documents officiels. Il est à noter qu’ils déploient même le raffinement d’utiliser les noms de véritables services et fonctionnaires de l’administration fiscale.
Le fonctionnement de l’escroquerie
Ces courriels alarmants déclarent que le destinataire est coupable de fraude fiscale et qu’il doit régulariser sa situation dans un délai restreint, généralement moins de 72 heures. Pour cela, il est supposé payer une somme significative, pouvant aller jusqu’à plusieurs milliers d’euros, sous peine de sanctions pénales et de saisie de biens. Afin de régler ce problème imaginé, les escrocs proposent une adresse mail ou un RIB à contacter pour effectuer le règlement.
Comment repérer le subterfuge ?
Ces courriels frauduleux sont impersonnels et envoyés massivement sans aucun ciblage précis. Un point qui devrait alerter les destinataires, car aucun détail personnel, tel que l’identité ou les références fiscales du contribuable, n’est mentionné. De plus, les messages ne précisent pas la nature exacte de la prétendue fraude, une tactique clairement utilisée pour créer confusion et panique.
Les canaux de communication officiels du Trésor Public
Selon le site de la Direction générale des Finances publiques, dans un cas réel de contrôle fiscal, ils envoient un courrier papier avec accusé de réception. Il n’est donc pas dans les pratiques habituelles de l’administration fiscale d’alerter d’une infraction via courriel. Ainsi, des doutes sur l’authenticité d’un tel message devraient conduire les contribuables à directement prendre contact avec leur centre des impôts ou se rendre sur le site impots.gouv.fr et consulter leur espace personnel.
Face à cette recrudescence de tentatives d’escroquerie, il est important d’être vigilant.e et de s’informer sur les différentes méthodes frauduleuses en vigueur. La question qui partage les contribuables est alors : comment, dans une ère numérique profondément ancrée, faire la distinction entre une communication officielle et une tentative d’arnaque bien ficelée ?
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