Alors que la satisfaction au travail est un facteur déterminant du bien-être, quitter son emploi peut parfois sembler la seule solution. Cet article présente trois possibilités pour démissionner et être éligible à l’allocation de retour à l’emploi (ARE) grâce aux dispositifs de France Travail.

Qu’est-ce qu’une démission légitime ?

La catégorie des démissions considérées comme légitimes par l’organisme France Travail ouvre des droits spécifiques pour le travailleur cherchant à rompre son contrat de travail. France Travail, autrefois connu sous le nom de Pôle Emploi, stipule que ces démissions peuvent donner droit au versement de l’Allocation de Retour à l’Emploi, ce qui permet de limiter l’impact financier du changement de situation professionnelle.

L’organisme référence précisément 17 situations dites « légitimes » parmi lesquelles le mariage ou le PACS entraînant un changement de résidence, ceci dans une période de deux mois avant ou après l’événement. Mais ces situations légitimes ne se limitent pas à cela, elles dressent un périmètre plus vaste, couvrant un certain nombre de cas de figure précis.

Quels sont les nécessaires justificatifs pour une démission légitime ?

Gérer un départ implique toujours de produire un certain nombre de justificatifs. Dans le cas d’une démission légitime, les preuves à présenter à France Travail sont d’autant plus importantes. Il faudra notamment transmettre votre livret de famille, une copie de l’acte de mariage ou une attestation d’inscription de PACS au greffe du tribunal.

En outre, pour prouver le déménagement, un justificatif de domicile de votre ancienne adresse ainsi que de la nouvelle est également requis. Ces documents serviront à prouver le caractère nécessaire de votre démission et donc, à déclencher le versement de vos indemnités de chômage.

Les autres façons de percevoir l’ARE après une démission

Outre le cas de la démission dite « légitime », d’autres mécanismes permettent d’obtenir l’ARE après avoir quitté son emploi. S’il s’agit par exemple d’une rupture conventionnelle, l’employé a droit à l’ARE puisqu’il ne s’agit pas d’une démission de son plein gré mais d’un accord entre l’employeur et l’employé. L’ARE est donc perçue comme une compensation du manque à gagner lié à la perte soudaine de ses revenus.

Un autre cas pertinent est celui de la démission pour création d’entreprise. France Travail met en place un dispositif d’aide pour favoriser l’entrepreneuriat qui permet de s’offrir une transition douce entre un statut de salarié et un statut de chef d’entreprise. Si l’entreprise venait à ne pas fonctionner comme prévu, le créateur pourrait réintégrer le marché du travail et percevoir l’allocation.

Quel chemin choisirez-vous pour redéfinir votre vie professionnelle ? Quelle stratégie vous permettra de préserver votre sécurité financière tout en cherchant à vous réaliser pleinement dans votre travail ?

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Eva, journaliste avec 15 ans d’expérience dans des médias prestigieux comme Masa Journey et Upsider, est diplômée de l’Université de Tel Aviv et de la Sorbonne. Elle apporte un regard aiguisé sur les sujets d’actualité, enrichissant chaque article d’analyses captivantes. Contact : [email protected].

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