Le coronavirus est au coeur de tous les débats, de toutes les discussions et de tous les coins entre amis dans la rue. Bien que le reconfinement l’interdise. Cependant, de récentes déclarations feraient était du fait qu’une substance controversée, notamment la nicotine, protégerait des formes graves de la maladie. En effet, la nicotine est présente dans la cigarette. Or la cigarette est controversée pour induire des formes de cancers bronchiques à long terme. Mais protégerait contre les formes graves de l’infection à COVID-19.

Des résultats scientifiquement prouvés

Trois études distinctement menées ont abouti à des conclusions similaires : la nicotine aiderait à prévenir les formes graves de l’infection a coronavirus chez l’Homme.

En effet, la première étude a été conduite à Paris, où un parterre de chercheurs et savants ou scientifiques ont mené au travers de l’AP-HP. Le but étant de tenter de percer le mystère de faible taux de malades du coronavirus chez les fumeurs.

Des plants de nicotine Crédits photo Piqsels

Les deux autres études portent sur des patients déjà porteurs du COVID-19 et fumeurs. Mais qui ne développent pas de forme grave de la maladie. La troisième étude aurait mené à l’enquête dans un échantillon de 1 633 soignants (médecins, infirmiers, personnel hospitaliers et autres) non fumeurs. Certains porteurs de patchs à nicotine et d’autres des placebos durant 6 mois en vue d’étudier leur réaction face à l’infection.

Comment expliquer de tels résultats ?

Les professionnels de la santé alertent sur les méfaits de la cigarette. Notamment les problèmes respiratoires à long terme et surtout les cancers induits des années de tabagisme plus tard.

Du coup, lire dans la presse scientifique que la nicotine, principal constituant de la cigarette aiderait à prévenir les formes graves ou même l’infection au COVID-19 sonne comme une aberration.

Cependant, quand on lit les articles publiés par ces derniers, on comprend mieux comment cela est réellement possible.

Le chercheur Zahir Amoura et le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux ont porté leur intérêt sur le rôle du récepteur nicotinique à l’acétylcholine.

Ce récepteur a un lien étroit avec la porte d’entrée du coronavirus dans les cellules. En bloquant ce récepteur, on empêche donc au virus de pénétrer la cellule. Et ainsi, le virus n’est pas en mesure d’utiliser l’organisme de son hôte pour se répliquer.

Et il est évacué naturellement par les reins. Or la nicotine justement sature les récepteurs à l’acétylcholine. Elle aide donc malgré elle, l’organisme à se prémunir du COVID-19.

Ça vous a plu ? 4.4/5 (23)

Partagez maintenant.

Eva, journaliste avec 15 ans d’expérience dans des médias prestigieux comme Masa Journey et Upsider, est diplômée de l’Université de Tel Aviv et de la Sorbonne. Elle apporte un regard aiguisé sur les sujets d’actualité, enrichissant chaque article d’analyses captivantes. Contact : [email protected].

Publiez votre avis